Je n'ai pas à me justifier,
D'un passé qui n'est pas un crime.
S'il est un coupable à condamner,
C'est ce mal-être, qu'on sous-estime...
Cette fragilité, due à l'âge,
Au manque d'amour, ou d'écoute...
Quand le dialogue, fait ses bagages,
Et le silence, dévie nos routes...
On ne peut pas changer le fil du temps,
On peut juste panser ses blessures...
Et si je devais remonter le temps,
J'y apporterais quelques ratures...
J'y apporterais ma maturité,
Celle qui nous rend bien plus sage...
Je rayerai ma naïveté,
Et les erreurs de mon naufrage...
Je n'ai pas à me justifier,
D'un passé qui n'est pas un crime.
S'il est un coupable à condamner,
C'est ce mal-être, qu'on sous-estime...
Ce faux pas, qui nous suit à jamais,
Comme une scarification...
Ce passé qui fait mal, que l'on hait,
Qui creuse pour toujours, ses sillons...
J'ai fait de mon deuil, ma reconstruction,
J'ai pansé mon mal, et tiré un trait.
J'ai fait de ma croix, mon acceptation,
Pour respirer, un air bien plus frais...
La vie m'a appris sur mes erreurs,
A fait de moi, un être solide.
De ce passé, je n'ai jamais eu peur,
Depuis longtemps, je le valide...
J'en ai retiré de bonnes leçons,
Celles qui m'ont rendues bien plus fortes.
Je n'avance plus à reculons,
Mais pour pousser, de nouvelles portes...
Des portes sur mon propre bonheur,
Celui qui me permet d'oublier.
Aujourd'hui, j'écoute avec mon cœur,
J'ai fait de mon mal, mon bouclier..