La Reine mise à mort...

Comme une arène,

Entre ciel et terre.

Je regarde la scène,

Et je rentre en guerre...

Je vois la foule,

Installée sur les bancs.

Comme un vent de houle,

Elle respire le sang...

L'adrénaline la mort,

Je comprend dans ses yeux.

Je ressens mon inconfort,

Résiste de mon mieux...

Leurs piques me blessent,

Entaillent ma chair...

Les banderilles restent,

Je m’essouffle, manque d'air...

Je charge, me révolte,

En un geste fougueux....

D'un geste désinvolte,

Elle me plante d'un pieux...

Mise à mort, je tombe,

La Reine, s'écroule...

La tension retombe,

Leurs rires me saoule...

La scène est finie,

En une flaque de sang...

Moi, joyaux de vie,

M'éteint, sous vos rangs...