Il y a le blanc des nuages
Comme des cotons suspendus
Le noir de la nuit sage
Et ses étoiles éperdues.
Il y a le blanc des vagues
Echoués en écume sur les rochers
Le noir des madragues
Faisant des poissons, leurs prisonniers.
Il y a le blanc du silence
Comme un espoir qui s’envole
Le noir qui tire sa révérence
Vers d’autres farandoles.
Il y a le blanc de la feuille
Qui nous inspire à l’écriture
Le noir des recueils
Et nos égratignures.
Il y a le blanc de l’âme pure
Comme une lumière chaleureuse
Le noir d’une imposture
D’un cœur aux allures trompeuses.
Il y a le blanc du yang
Signe de soleil et de clarté
Le noir gangrené du sang
Le yin et son obscurité.
Il y a toi et moi
Gravé pour toujours sur ce banc
En notre amour je garde la foi
Et ça, c’est écrit…Noir sur Blanc !