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recueil de poèmes sur mes états d'âme

Pirates du feu

Publié le 24 Juillet 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Pirates du feu,

Pilotes de lignes.

Le soleil brille de mille-feu,

Et sous sa chaleur, la forêt se résigne.

 

Sans repos, sans répit,

Vous êtes sur tous les combats.

Bravant les incendies,

Dus aux rigueurs du climat.

 

Sous vos uniformes,

Vous affrontez de lourdes températures.

Sur des feux hors-normes,

La nature, est sous brûlure.

 

Vous pansez de vos lances,

Leurs plaies à vif.

Leurs arbres sont en souffrances,

Et leurs sèves, poussent des cris plaintifs.

 

Nos forêts comptent sur votre courage,

Elles vous supplient d’atténuer leurs souffrances.

Elles manquent d’eau, elles s’endommagent,

Elles pleurent leur impuissance.

 

Merci pour elles,

Et merci pour nous.

Aujourd'hui je prierais le ciel,

Pour qu’il veille sur vous.

 

Vous êtes les héros d’hier,

D’aujourd’hui et de demain.

Vous pouvez être fier.

De l’or, qui coule de vos mains.

 

Merci, Messieurs les Pompiers,

De risquer jusqu’à vos vies.

Vous êtes de braves guerriers,

La nature et nous, vous offrons mille MERCI !!!

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Rêverie nuageuse

Publié le 21 Juillet 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

C’est drôle, mais j’ai vu passer un éléphant

Sa trompe s’élevait dans le ciel

D’ici il semblait si grand

Qu’il surplombait les gratte-ciel.

 

J’ai vu aussi un immense oiseau

On aurait dit un aigle royal

Il avait sur ses ailes un manteau

Et sur sa tête, une queue de cheval.

 

J’ai vu aussi le visage d’un homme

Avec une grande barbe et le regard perdu

On aurait dit un fantôme

Il a sourit, puis il a disparu.

 

J’ai vu tant de choses

Ou peut-être ai-je rêvé ?

Même un singe tenant une rose

Ou même un portrait inachevé.

 

Comme il est doux de pouvoir s’évader

Au grès de ces nuages semblant s’offrir à nous

Lorsqu’allongés, on se plait à les contempler

On ferme alors les yeux, pour les suivre jusqu’au bout.

 

Et quand on les ouvre à nouveau

D’autres images nous invitent à la rêverie

Comme une toile sans pinceau

Les nuages se posent, comme par magie.

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Notes de Musique

Publié le 18 Juillet 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Doigts sur touches blanches et noires

vélation d’un accord poétique

Miracle fait de magie et d’histoire

Fascination d’un son acoustique.

 

Solfège de notes enchanteresses

Langueurs d’une balade romantique

Sillons à la limite de l’ivresse

Douceur d’un artiste asiatique.

 

Tel est l'univers de Yiruma

Mélange d’un rêve absolu

Entre le songe et le coma

Mes sens, se sont à jamais perdus…

 

Il transcende le plus profond de mon être

Le yin et le yang, s’enroulent autour de mon cœur

Plus de mesure, plus de décimètre

Une unique distance d’apesanteur.

 

Telle est la magie de cet artiste

Epousant l’accord de cet instrument

Ce magicien, cet immense pianiste

Se promène sur son clavier, au grès du vent.

 

Do, ré, mi, fa

Sol, la, si, do

Merci Monsieur Yiruma

Pour vos doigts sur ce piano!

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Vole, vole papillon

Publié le 16 Juillet 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Vole, vole tendre papillon

Déploie tes ailes vers l’horizon

Tu as failli t’égratigner

Quand ton ciel bleu a basculé.

 

Tu t’es posé sur mon épaule

Tu t’es reposé sous ce vieux saule

Tu es venue confier ta brûlure

Tu avais bien pâle figure.

 

Tu as lutté contre vent et tempête

Tu as décidé de lui tenir tête

Lui qui te croyait si naïve

Peut bien aujourd’hui, ravaler sa salive.

 

Tu as éclos comme cette chenille

Et cette vie, tu la mordille

Tu penses ne pas avoir la force de t’envoler

Mais de là-haut, tu verras le combat que tu as mené.

 

Tes ailes te conduiront vers l’infini

Car toi seule, en mesure le défit

Même si tu te veux encore chrysalide

Tu as la carapace bien plus solide.

 

Tu es la clé de ton épanouissement

Vole, vole au firmament

Petit papillon, va rejoindre le bonheur

Vole, vole et n’ai plus peur.

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Je ne triche pas

Publié le 3 Juillet 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

J’ai cru me souvenir

D’une phrase prononcée

Aujourd’hui, j’ai le sentiment de trahir

Me serais-je trompée ?

 

Comment trahir une personne

Qui ne vous empêche pas ?

Comment réagit cette personne

Si vous déviez de ses pas ?

 

Je n’ai jamais dit, jamais…

Mais j’ai retenu vos volontés

J’ai dit, que je vous estimais

Y aurait-il un prix à payer ?

 

J’ai laissé du temps au temps

Celui qui apaise la colère

Mais maintenant il est temps

De sortir de cette galère.

 

Je vois les miens souffrir

Et s’enfermer dans leurs non-dits

Baisser la tête, il n’y a rien de pire

Alors je parle pour nous, je réagis.

 

Cela déplaira à certains

Surtout à ceux qui ne me comprennent pas

Mais moi, je veux voir plus loin que demain

Détester ou haïr, c’est passer à trépas.

 

J’ai toujours osé dire aux gens ce que je pensais d’eux

Il y a longtemps que je n’ai plus peur

Si reproches il y a, venez me faire vos aveux

Ne vous cacher pas sous le rôle d’un acteur.

 

Je suis fidèle à moi-même

Depuis bien longtemps déjà

Mes confidences, je les écris en poème

Car avec vous, je ne triche pas.

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La fête des pères

Publié le 30 Juin 2015 par Lourenço Pereira Rosa Maria

La fête des pères

Je ne l’ai pas fêté avec le mien

Il a fait l’école buissonnière

Il est parti rejoindre les siens.

 

Une famille très loin d’ici

Une famille dont il a envie de garder un souvenir

Dans un petit coin d’Andalousie

Mais moi…je ferais TOUT pour le voir sourire.

 

La fête des pères

C’est aussi le partage

Même si certains m’exaspèrent

J’ai fini par aller voir leur visage.

 

NON, parce que je pardonne leur acte

Car rien ne peux jamais se pardonner

Mais parce que j’ai fait le pacte

Devant Dieu, de pouvoir me regarder.

 

Je l’ai fait pour elle, pour eux, pour lui…

Pour ne pas détruire le peu qu’il leur reste

Mais pour les aider à avancer dans la vie

Et que je ne sois pas, celle qu’ils détestent.

 

Je ne veux pas éloigner un fils de son père

Car le mien risque de s’envoler

Je ne serais pas la langue de vipère

Qui l’empêche de respirer.

 

Je ne veux pas éloigner un fils de sa mère

Car la mienne, risque de basculer

Je partirais de ce monde plus sereine

Et de là-haut, je n’en aurais aucun regret.

 

L’amour d’un père peut être si différent

Et celui de la mère, ne pas être à la hauteur

Mais si l’on cherche bien, trouvera t’on vraiment

Ceux qui sont digne d’avoir un grand cœur ?

 

Personne n’est parfait

Le croire serait prétentieux

Personne ne le sera jamais

Mais moi, je veux bien faire de mon mieux.

 

Alors pour cette fête des pères

J’ai pensé très fort au mien

Je suis allée voir son père

Et j’ai fait la paix, pour mon bien.

 

Pour celui de son fils

Celui que j’ai épousé

Pour que mes enfants grandissent

Et que le mot HAINE, ne soit jamais conjugué.

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