Nous sommes le vingt huit déjà
Le temps s'écoule si vite
Tu me manques tant mon papa
Pourquoi as-tu pris la fuite ?
Quand je repense à tout cela
A cette fichue maladie
En fait, je ne le voulais pas...
Je t'ai tout simplement menti.
Quand je t'ai dit..tu peux partir
C'était pour toi, rien que pour toi...
Ce soir, je peux te le dire
Sur ma peine, je m'apitoie...
Nous sommes le vingt huit déjà
Le temps s'écoule trop vite
J'essaie, j'avance pas à pas
Sur ce chemin qui s’effrite...
Se sont écoulés six longs mois
Déjà une moitié d'année
Je me raccroche à ma foi
Qui ne m'a pas abandonnée...
Quand je t'ai dit... tu peux partir
J'ai pleuré car j'avais compris
Que dans la vie, il faut mourir
Et qu'il faut en payer le prix...
Nous sommes le vingt huit déjà
Ton visage me manque tant
Le temps ne se rattrape pas
Il nous enlève nos vivants...
Quand je t'ai dit...tu peux partir
C'était pour toi, rien que pour toi...
Ce soir, je vais te l'écrire
Mon cœur sans toi, est en émoi...
Tu me manques mon papa...