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Mais que se passe-t-il ?

Par cette étrange nuit

J’ai revêtu mes faux cils

Et mes fausses dents jaunies !

Sorcière d’un soir

Je me suis métamorphosée

J’ai ressorti mon vieux grimoire

Pour mieux vous ensorceler !

Ce soir, je vais jeter des sorts

Réveiller les forces obscures

Pour qu’elles viennent en renfort

Et que de vos maisons, elles traversent les murs.

Je vous transformerai d’un coup de baguette

Exaucerai vos moindres désirs

Vous offrirai ma potion abjecte

Pour mieux vous abasourdir !

Têtes de mort et têtes de citrouilles

Venez  me voir mes chers enfants

Ce soir vous serez mort de trouille

Et promis…vous claquerez des dents !

Pardonnes moi Papa

Si quand je te regarde

Je baisse un peu les bras

Et que je reste sur mes gardes.

Je n’ose plus te regarder en face

Depuis la rechute de ta maladie

De ce cancer qui te menace

Et porte atteinte à ta vie.

J’ai l’impression qu’en te regardant

Je prends conscience de ce danger

Je vois ton visage et ton corps vieillissant

Et je me dis, que ce n’est qu’une question d’années.

J’aimerais te prendre dans mes bras

Te dire combien je t’aime et je tiens à toi

Combien je suis fière de mon Papa

Mais je ne dis rien, je garde tout pour moi...

Pardonnes moi Papa

Si je suis un peu lâche

Je préfère garder tout bas

Mes sentiments sous une bâche.

J’ai tant de bons souvenirs à tes côtés

Même si quelquefois, tu étais un peu dur

Je ne suis jamais arrivée à te détester

Je n’en ai gardé aucune égratignure.

Il est bien plus facile d’écrire mes sentiments

Au moins si je pleure, tu ne le verras pas

Sur une feuille, on peut dire tout ce que l’on ressent

Si je suis triste, tu ne le sauras pas.

Pardonnes moi Papa

Si je n’ai pas envie de te perdre un beau jour

On n’est jamais prêt pour ces moments là

Alors je baisse la tête, mais je le fais par Amour...

Trois petits mots

Qui coulent à flot

Lorsqu’on tombe amoureux fou

Et qu’on se fait tout plein de bisous.

Au début, c’est la passion

Des « je t’aime » à effusion

On le dit, on en veut

On le crie, comme un vœu.

Puis passe le temps

S’en va ce « je t’aime », doucement

S’installe la routine

Les sentiments, en sourdine.

Qu’ils étaient beaux,

Ces trois petits mots

Avec eux, tout nous semblait possible

Notre amour était indestructible.

Pourquoi ne pas avoir continué

A prononcer ce verbe, « aimer »

Ces gestes plein de tendresse

Qui nous donnaient tant d’ivresse.

Sans eux, la vie semble bien triste

Elle se joue sur le fil d’un trapéziste

Je voudrais tant revenir à ces « je t’aime »

Mon cœur sans eux, semble bien blême.

Redis-moi encore ces quelques mots

Qui remplaçaient tous mes sanglots

Avec des « je t’aime »à la pelle

Notre vie, était tellement plus belle.

Ne m’en veuillez pas

Si je pleure parfois

Si mon cœur craque à chaque coup bas

Si souvent, je voudrais fuir de chez moi...

Voyez-vous…vous avez fait vos choix

Moi je n’ai rien compris

Il ne me reste que des pourquoi

Et maintenant, j’en paie le prix.

Les histoires de grand

Je n’y connais rien

Mais je suis dans un mauvais roman

Dont vous êtes les comédiens.

Je ne connais plus mon rôle

Je dois en jouer deux

Je ne trouve pas ça bien drôle

Ma vie n’est pas un jeu.

Ne me détestez pas

Si je ne peux pas choisir entre vous

Je voudrais simplement vous serrez dans mes bras

Si vous vous mettiez à genou.

On ne peut pas choisir entre deux parents

Comment peut-on choisir, entre un père et une mère

Je ne suis encore qu’un enfant

A qui l’on a volé, tous ses repères.

Ne me détestez pas

Si quelquefois je m’emporte

C’est la colère qui prend le pas

Mieux vaut cela, que vous fermer la porte.

Dites moi simplement la vérité

J’ai seulement besoin de comprendre

La vraie raison, qui vous a fait vous quitter

Je suis prêt à tout entendre.

Mais ne m’en veuillez pas

Si je n’arrive pas à vous dire…je t’aime

Ne vous détestez pas

Faites le pour votre quatrième.

Il me faut un peu de temps

Pour que mes larmes ne coulent plus

Il vous en faudra presque autant

Pour que je ne vous en veuille plus.

Tant de silences

Tant de non-dits

La timidité de mon enfance

M’avait assujettie.

Peur des représailles

De blesser celui qui lui…a osé

J’ai tordu le fond de mes entrailles

Pour ne pas lui dire le fond de mes pensées.

Tant de silences

Tant de regrets

J’y ai mis un peu d’effervescence

Pour ne plus rester en retrait.

Sur un monde qui joue l’hypocrisie

Qui ne prend pas de gants pour te blesser

Certains préfèrent se cacher derrière l’agnosie

Moi j’ai perdu trop de temps à la cacher.

Tous ces silences,

Tous ces non-dits

J’ai renoué avec ma confiance

Pour être enfin celle que je suis.

J’ai osé tenir tête

A ceux qui me croyaient naïve

Ceux qui ont pensé que j’étais trop bête

Ou trop végétative.

Je suis devenue comme tout le monde finalement

Osant assumer le poids de mes dires et pensées

Les années m’ont offertes un peu de tempérament

Pour ne plus souffrir, il fallait oser.

Oser faire parler tous ces silences

Oser dire tous ces non-dits

C’est devenu pour moi une délivrance

Et plus rien aujourd’hui, ne me détruit.

Cette feuille posée devant toi

Ne t’inspire pas grand-chose

Tu la regardes souvent avec effroi

Et tes doigts sous la pression se cyanosent.

Ferme les yeux, ne pense plus à rien

Ecoute ce silence qui s’immisce peu à peu

De tes pensées il est devenu le gardien

De tes cris il en a fait ton pare-feu.

Écoute-le et laisse lui te murmurer

Se glisser lentement dans le creux de ton cœur

Tous ces tourments que tu ne veux pas écouter

Sur cette feuille blanche, écrit lui ta rancœur.

Laisse parler cette plume

Pour prendre la parole sur cette feuille

Laisse la glisser ses amertumes

Et toi et elle en ferez votre recueil.

Poses tout ce que tu n’oserais dire

Ta colère, tes regrets, ta douleur…

Tes sentiments, même les pires

Ecrit vas-y, n’est pas peur.

Cette feuille blanche peut être ta meilleure amie

Ce sera votre jardin secret

Tu peux y cacher toute ta vie

Tout ce que tu n’as plus envie d’endurer.

Vas-y...écrit...

Si tu penses

Que tu as tout perdu

Tes espérances

Sur un amour déchu

Relèves la tête

Si tu crois

Que tout va s’effondrer

Que l’amour est sans foi ni loi

Qu’il ne sert qu’à t’humilier

Regardes plus loin

Si tu regrettes

D’avoir osé croire en l’amour

De n’être qu’une femme que l’on rejette

Et que ta vie est un calembour.

Rebelles-toi

Déposes ces larmes de chagrin

Regardes la femme que tu es

Tu as toutes les cartes entre tes mains

Et un cœur plein de générosité.

Réveilles-toi

Moques toi des remarques blessantes

Qui t’on fait douter de tes qualités

La beauté de ton âme est bien plus gratifiante

Une personne un jour, saura te le prouver

Garde espoir

Le temps cicatrisera tes blessures

Te redonneras la confiance que tu as égarée

Te construiras la plus belle des amures

Celle qui t’aideras… à t’apprécier.

Que d’émotions

Sous tant de lectures

J’en éprouve des frissons

Sous certaines éraflures.

Sous… « La passion des poèmes »

Se cachent des milliers de… je t’aime

Des histoires d’amour, de tendresse

De rires et de cœurs en détresse.

Une seule passion nous unie

Celle de partager un bout de notre vie

Des parcelles intimes, des bouts de nous

Que l’on offre à l’autre sans tabou.

Ces mots que l’on partage

Sortent enfin de leur cage

Peut-être pour se faire entendre

Et ne pas brûler sous des cendres.

J’ai trouvé auprès de vous une famille

Sous des tas de poèmes qui fourmillent

Je me laisse bercer par ces moments intimes

Et je glisse avec vous vers les abîmes.

Remplie de toutes sortes de sentiments

Je lis ces textes avec envoûtement

Car cette passion de douceurs poétiques

M’enivre sous des arômes mélancoliques.

Merci à vous chers poètes

De m’avoir accueillie à votre fête

Une fête de mots sous vos jolies plumes

Qui fait disparaître de ma vie, toute brume.

Petit garçon

Tu n’as que neuf ans

Encore quelques aditions

Et tu deviendras bientôt grand.

Mais en attendant

Tu dois profiter de ta jeunesse

En savourant chaque instant

D’amour et de tendresse.

Sur ton chemin,

Tu trouveras des méchants et des gentils

Fies-toi à ton instinct

Et fuit tous tes ennemis.

Tu les reconnaîtras sûrement

Ils feront beaucoup de mal

Ils te diront d’être prudent

Que tu dois leur être loyal.

Ce peut être un ami ou un parent

Qui te dis agir pour ton bien

Il te blesse intérieurement

Et te dis…CHUT…ne répète rien.

Surtout ne l’écoute pas

Car il se sert de toi

Ne joue pas à ce jeu là

Et dis-lui… Je ne veux plus de toi.

Confie tes peines à ta maman

Surtout ne lui cache rien

Tu n’es encore qu’un enfant

Et ta mère, restera toujours ton plus grand soutien.

Chuchotes lui tout bas

Confies-lui tous tes secrets

Elle te prendra dans ses bras

Et tu n’auras plus jamais de regrets.