Quand on est enfant

On prend le temps de s’amuser

On s’imagine tout-puissant

On rit, on rêve en secret.

Devenu adolescent

On se projette, on refait le monde

On est encore si innocent

On rit de tout, à chaque seconde.

Adulte, on prend conscience

On se pose plein de questions

On traverse plein de turbulences

Et on essaie de trouver des solutions.

Devenu vieux, on respire profondément

Que la vie passe vite, on ne s’en rend pas compte

On attend…d’ailleurs, on a tout notre temps

Et on se sent laissé pour compte.

Finalement, le temps passe si vite

J’ai vu naître, grandir et partir tant d’êtres aimés

Aujourd’hui, c’est la vie qui me quitte

Cette vie vaut-elle bien, le temps qu’elle nous a accordé ?

Ma plus belle histoire d’amour

C’était toi et moi et plus rien autour

Quand le monde s’est arrêté de tourner

Le jour où nous nous étions rencontrés.

Ma plus belle image

Reste le souvenir de ton visage

La douceur des tes yeux

Et ton sourire si précieux.

Mon plus beau souvenir

Appartient à nos nuits de plaisirs

La chaleur de nos corps

Et nos sens, sur les mêmes accords.

Ma plus grande détresse

A été le jour ou par maladresse

J’ai déclenché cet horrible accident

Où j’étais ivre, avant de prendre le volant.

Ma plus grande souffrance

C'est, que tu m’aies fait confiance

Tu m’avais pourtant retenu

Ce soir- là, j’avais un peu trop bu.

Mon plus grand châtiment

C’est de t’avoir vu partir, impuissant

A cause de moi, je ne te reverrai jamais plus

A cause d’un verre de trop … je nous ai perdus.

L’abus se cache sous plusieurs formes

On ne s’en en aperçoit pas souvent

Il change de temps en temps d’uniformes

Pour ne pas être reconnu, il reste prudent.

Tel un serpent il rampe vers sa quête

Sur sa proie, il crache son venin

Il attend, la côtoie et la guette

Il croit qu’il est entre ses mains.

Sous cette apparence se cache un abus de confiance

Un abus très discret, sous un sourire enjôleur

Il se fait attentionné et de toute évidence

Prend notre naïveté tel un voleur.

Il est dépourvu de toute valeur

Doté d’une part d’égoïsme et de méchanceté

Il se plaît à contempler le malheur

De ceux qu’il a pris soin de blesser.

L’abus de confiance, c’est la trahison

D’un parent, d’un proche, d’un ami

Que l’on a fait entrer dans sa maison

Dans son cœur, dans sa vie.

Qui se sert de son prochain

A des fins peu respectueuses

Il est en tout point malsain

Sous des paroles chaleureuses.

L’abus de confiance reflète une âme sombre

Elle se veut amicale, serviable et généreuse

Savoir la reconnaître, c’est savoir rester dans l’ombre

Pour ne pas laisser sa lueur devenir désastreuse.

Que tu sois seul ou accompagné

Tu cherches toujours un soutien

Une envie d’être aimé et d’exister

Un besoin de te sentir bien.

Mais la vie nous envoie souvent des doutes

Des épreuves à surmonter

Des embuches sur nos routes

De quoi nous faire trébucher.

Même si l’on se croit fort

Si on pense que rien ne nous touche

On y croit souvent à tort

La vie tire ainsi, sa dernière cartouche.

Elle nous blesse en plein cœur

Fissure nos espérances

Se nourrit de nos douleurs

Et nous impose ses sentences.

Pour survivre, on suit les voies de notre cœur

Des voix qui nous crient des mots doux

Des mots, qui aussi nous font peur

Et pour se montrer fort, on se tient debout.

L’amour est un enchainement de couleurs

On passe du vert au rouge

On essaie de chasser nos malheurs

Mais cette vie, appartient à un monde qui bouge.

Les voix qui résonnent dans mon cœur

Je les écoute, je les laisse troubler mon âme

Je laisse monter en moi mes pleurs

Car en faisant cela, c’est le silence que je condamne.

Nous sommes tous différents

De couleur de peau, de poids ou de tempérament

Dans la manière de voir la vie

Quelquefois, sans aucune psychologie.

On se permet souvent de juger son prochain

Ce n’est vraiment pas très puritain

Il est trop gros, trop maigre, trop laid

Trop pauvre, trop bête, si imparfait.

Il est si facile de se moquer

D’avoir un bouc émissaire, pour se défouler

Si facile de se sentir supérieur

Et voir les autres, comme des erreurs.

On ne se préoccupe pas de faire du mal

On se comporte souvent comme des chacals

Sans penser que celui que l’on blesse

Portera en lui, une éternelle détresse.

Mais tous, autant que nous sommes

En fait, nous ne sommes que des hommes

Avec nos défauts et nos intolérances

Nos désirs et nos stupides croyances.

Et pourtant, nous sommes tous égaux

Il n’y a que de faux idéaux

Car de toutes ces riches différences

Naît, le plus beau sentiment…La tolérance.