Mamie

Maman ne le sait pas encore,

Qu'elle a choisi mon prénom,

Avec un M qui vaut de l'or,

Toi, tu en feras mon renom.

Avec toi, je sais déjà une chose,

C'est que nous rirons beaucoup !

Pas de vie à demi-dose,

On fera même les quatre cent coups !!

Tu m'attendais, pas vrai ?

Même si je sais qu'au fond, tu as peur.

Je suis le petit que tu espérais,

Et combien, je vais compter à ton cœur.

Et si on prenait notre temps,

Pour savourer le temps qui passera.

On likera nos plus beaux moments,

Je viendrais me glisser dans tes bras !

Oublie juste un petit détail,

N'aie jamais peur pour moi.

Dans mon petit monde sans pagaille,

Je n'aurais d'yeux que pour toi !!!

Lisez à qui vous voudrez,

Toutes vos recherches fictives.

Toutes vos annonces de projets,

Et vos mesures comparatives.

Lisez à haute voix,

Cette forte ascension.

Et les trains, de surcroît,

Un besoin d'ambition.

Lisez à qui le veut,

Une belle histoire.

Pas de bruit, juste un peu...

Le jour, pas trop le soir...

Le train ne passera qu'à vitesse réduite,

Comme l'humain en pantoufle, étouffant les bruits.

Il rentrera doucement, dans le hall, pas trop vite,

Pour entamer son lifting, bien au chaud, à l'abri...

Lisez à tout bout de champs,

Le peu d'arbres abattus.

Un vol visuel grand écran,

Pointant ceux survécus...

Lisez à toute l'assemblée,

La main d’œuvre grandissante.

Mais surtout taisez bien,

L'incompétence pénalisante...

Le train a ses propres maîtres de maison,

Ses petites mains de haute couture.

Il y aura pour quelques finitions,

Un peu des autres, sans trop d'envergure.

Lisez à qui veut bien acheter,

Une maintenance sur les rails...

Et pour ceux qui devront voter,

N'oubliez pas juste un détail...

Lisez bien entre vous tous,

Les petites lignes cachées...

Et n'oubliez pas qu'en Bluetooth,

Nous, on les aura encaissées...

Lisea nous raconte une belle histoire,

Maintenant son centre sur piédestal.

L'homme pleurant seul dans le noir,

Ne sera juste , qu'un dommage collatéral...

Ps:

je vous invite à visionner le lien suivant.

https://youtu.be/YvZQflFboKs

J'aurais voulu ne pas naître femme,

Dans ce monde dominant.

Ou le sexe malle tisse sa trame,

Les rendant tout puissant.

Ceux qui détiennent le pouvoir,

Que leur octroie leur membre.

Celui là même, à les croire,

Qui pensent qu'on en tremble.

Nous les femmes soumises,

Depuis des générations.

Qui furent sous l'emprise,

De toutes ces flagellations.

Morales ou physiques,

Que leur importe.

La femme restera femme,

Assouvie devant leurs portes.

Nous ne serions qu'objets

Ou poupées de plaisir.

Et si en plus, on se tait,

Raison de plus pour s'en réjouir.

Il ont oublié leur mère,

Et le respect à celle-ci.

Ou alors, ils l'ont amère,

Et nous, on en paie le prix.

Nous l'égale de l'homme,

Sans queue, mais qu'importe.

C'est pas le paquet qui fait l'homme,

Mais le respect que l'on apporte.

Pas la différence imposée par lui,

Les seins ou les couilles, on s'en moque bien.

Il faudra développer un peu son QI,

Les biceps et le Q, ça sert plus à rien.

Pour les générations futures,

Et le machisme en gouvernail.

Pour ces violeurs ou ces ordures,

N'oublions pas juste un détail.

Il n'y a pas de femmes objets,

Juste des femmes sous emprises.

Le mouvement est en progrès,

Mettez vous le dans l'hypophyse.

Et pour les femmes asservies,

Que l'ignorance accable.

N'en faites pas payer le prix,

A vos filles, comme fables.