Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
rosi.over-blog.com.over-blog.com

recueil de poèmes sur mes états d'âme

Lettre à Monsieur le Président de la République

Publié le 5 Janvier 2024 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Monsieur le Président de la République,

Avec le respect que je vous dois, quand au titre de Président, vous n’en restez pas moins, un homme, comme chacun de nous.

Je m’adresse à vous en cette nomination d’homme, et non de titre, afin de porter votre regard en ce sens, sur notre société.

Le monde est tel qu’il est depuis la nuit des temps. Il y a le bien, mais il y a surtout le mal. Il y a eu les guerres, il y a eu les paix. Chaque fois, ces guerres n’ont été que de pouvoir et de domination. On se dit qu’avant les hommes devaient manquer d’intelligence pour en venir à des massacres, à des atrocités, dont si on en vient à se les imaginer, notre âme en perdrait son humanité.

Les siècles passent, les années se poursuivent, et aucun homme au pouvoir, ne semble apprendre de ces erreurs, de ces violences, barbaries, massacres, viols, tortures...

L’homme au final est bien moins humain que nos animaux.

Le pire dans toute l’histoire de l’homme, est que ceux qui sont au pouvoir, baissent la tête, se mettent un voile devant les yeux et finissent par protéger ceux qui sont leurs égaux.

Plus encore, lorsqu’il s’agit en toute connaissance de cause, de leurs méfaits. Il y a absolution, sous couvert d’immunité diplomatique. S’il sont poursuivis, et nombres d’entre nous, citoyens, en connaissons l’ampleur, ils restent toutefois impunis et sont toujours en attente de jugement, ou bien sont jugés de peines avec sursis.

Mais pense t’on au non sursis des victimes? Toutes ces femmes, hommes, enfants qui subissent la violence des plus forts?

Vous avez fait de nombreuses promesses, lors de votre mandat. j’ai voté pour vous, mais pas par conviction, mais contre Madame Le Pen. Il y a une certaine différence. Voter pour un Président, avec conviction, c’est mettre toute sa confiance en lui. C’est penser que ce dernier fera la différence. Qu’il sera meilleur, et qu’il aura appris des erreurs des autres. Je ne dis pas qu’aucun n’a rien fait de bien, parfois, ça a été le cas.

Je constate juste qu’au fond, la violence, l’injustice, et l’impunité continue.

Il y a quelques années que j’ai pris connaissance de tout ce qui concerne la violence faite aux enfants. Jamais de la vie, je n’aurais pensé les atrocités que j’entend, quand j’écoute ceux qui en parlent le mieux. Les pédopsychiatres, avocats, associations, policiers, journalistes impliqués, mais surtout, les victimes ...

Pour les émissions télévisées, comme “Apostrophe”, les auteurs tels que Gabriel Matzneff, et Daniel Cohn-Bendit essuyaient des rires et des applaudissements lorsqu’ils mentionnaient leurs conquêtes, ou attraits sexuels envers les jeunes et très jeunes enfants. J’étais très jeune à l’époque, moi aussi, et je ne regardais pas ces émissions. Ce que je regrette aujourd’hui, car je me serais impliquée bien avant dans cette noble cause, qu’est la protection de nos enfants.

Il faut des mouvements, de personnalités comme Camille Kouchner, belle-fille de Monsieur Olivier Duhamel, auteur de “Familia Grande”, Vanessa Springora “ Le consentement”, Francesca Gee, victimes de Gabriel Matzneff, et d’autres, pour que le sujet de la pédophilie prenne une autre tournure.

La libération d’après 1968, n’est pas synonyme d’ouverture à la pédophilie et aux réseaux criminels en tout genre, comme il nous avait été permis de nous le faire croire.

Je remercie tous ceux qui se battent au quotidien pour donner la parole en livres, documentaires, reportages, et films, “ je cite entre autres, Sound Of Freedom”, afin de nous offrir une conscience qui est celle d’un crime hors norme et qui s’apparente d’une certaine forme aux plus gros crimes de guerre et d’inhumanité que l’humain étouffe et perpétue sans impunité depuis des millénaires, car oui, cela remonte à des siècles en arrière.

Je vous écris cette lettre, qui bien sûr ne sera pas lue par vous, et peut-être pas lue, tout court, mais je le fais quand même, pour mes convictions personnelles. J’ai 2 enfants, adultes maintenant, et je sais que si l’un d’entre eux avaient subis des violences sexuelles, je me serais battue comme le font ces victimes. J’aurais porté plainte contre ces criminels, mais aussi contre l’Etat. Nul n’est sensé ignorer la loi. Et si justice existe, elle se doit comme son titre l’indique de l’être, donc de punir ces agresseurs comme il le faut.

Dans votre discours, sur les violences sexuelles faites aux mineurs, vous dites : “ On vous écoute, on vous croit”, assurez vous aux victimes.

Mais que faites vous, quand nous savons qu’en Dordogne, le centre de détention de Mauzac, offre aux agresseurs, un espace de vie à l’air libre, dont eux-même détiennent la clé de leurs chambres et circulent librement. Quand nous savons aussi, que la majorité sont de toutes classes sociales, et que nombres d’entre-eux sont des pédophiles et agresseurs sexuels.

La peine de mort fût retirée pour soi-disant éviter des erreurs judiciaires et punir des innocents. Ce dont je doute, permettez moi de le croire. Je pense que c’était surtout pour protéger certaines catégories de personnes.

Aujourd’hui, de vrais criminels vivent mieux que certaines personnes, que nos SDF, que nos victimes d’abus sexuels et autres. Pour ceux qui sont d’une plus haute sphère, ils vivent tranquille leur impunité, sans trop de médiatisation.

Je pense entre-autres, à ce Magistrat de Dijon, juge pour enfants, mis en examen, pour offrir le viol de sa fille, mineure de 12 ans, non suivie d’acte. Une peine qui au final s’est avérée par 2 ans d’emprisonnement avec sursis, avec obligation de soins, et retrait de sa magistrature. Ce dernier ayant toujours le droit de voir sa fille, alors que d’autres parents en sont privés, pour des raisons bien moins graves.

Je pense aussi à ce Maire de Lyon qui sous le couvert de l’ART, a subventionné avec l’argent public, une compagnie artistique travaillant autour de l’écosexualité. Ces derniers circulaient nus devant les parents et enfants, dans un jardin entouré de sextoys et où l’on peut voir un des artistes, ayant un rapport d’ordre bien particulier envers la nature.

Je pense aussi à ces enfants, éduqués très précocement à la sexualité dont l’OMS, et l’Etat, en font un de leur point d’honneur. Il me semble Monsieur le Président, que l’éducation sexuelle des enfants dès l’âge de 3 ans, est une aberration mentale.

Aujourd'hui, nous sommes entourés d’enfants à qui l’ont fait croire qu’être mieux éduqués sexuellement, va leur apporter du bonheur dans leur relation future, et comment on doit s’y prendre.

Pensez-vous réellement qu’enseigner à des jeunes enfants, l’anatomie du corps, la masturbation, et comment se servir de certaines parties de leur corps, pour prendre et donner du plaisir en retour, va empêcher un agresseur de profiter de lui ou d’elle?

Il me semble pour ma part, que l’enfant a le droit fondamental d’être un enfant, de garder son innocence, et de se protéger de tout ce qui le sexualise, dans notre esprit à nous d’adultes. Car au fond, ce n’est pas à nous adultes, de les pousser à la sexualisation, mais plutôt de les pousser à l’apprentissage de l’éducation et du respect aux autres. C’est cela qui fera d’eux des êtres stables et bienveillants.

Il me semble qu’il est de notre rôle à tous, de les protéger des autres, êtres malveillants, non en les sexualisant, mais plutôt en leur offrant la capacité morale de les en protéger.

Le niveau intellectuel d’une personne ne se mesure pas à son intelligence, mais à ce qui le rend meilleur pour lui-même et les autres. Le rôle de vous tous, Président et ministres, qui nous gouvernez, qui avez suffisamment étudié pour comprendre ce rôle que vous avez décidé d’endosser, doit faire de vous des hommes intelligents. Du moins, c’est ce qui doit en résulter lorsqu’on arrive à vos échelons politiques.

J’ose espérer, non par ce courrier, bien entendu, car je ne suis qu’un minuscule grain de poussière à votre égard, mais par la voix des victimes, et de ces soldats qui se battent dans l’ombre, qu’un jour, nos enfants, seront heureux de vivre dans un monde, sans viol, et sans peur.

Mais pour cela, il faut d’abord des adultes et politiques sans faille, et une vraie justice et pourquoi pas la remise de peine de mort pour les vrais criminels. Car quand on ose violer, tuer et torturer, celui qui le fait, sait pourquoi et comment il le fait, au moment où il le fait.

Une peine de prison avec ou sans sursis, ne rendra jamais la vie et la santé mentale des victimes et de leurs familles, à qui, on leur a volé. Un agresseur sortira rapidement de sa prison, refera sa vie ou commettra d’autres crimes.

Mais la victime, elle mourra dans son cœur et dans son âme, et pour ceux qui se sont éteints suite à leur agressions, ce sont les familles qui serons brisées. Et la double peine pour ces victimes, sont l’agression elle-même, mais surtout l’impunité contre leurs agresseurs.

Aujourd’hui, c’est le procès de Gérard Depardieu qui à vos yeux reste un montre sacré. Mais moi, pour ma part, je pense que c’est surtout un monstre, tout court. Mais que ce qui l’ont accompagné par leur soutien, leur regard et leur inaction sont tout autant coupables que lui.

Je pense également, que toutes ces personnalités que l’on idéalise de part leur statut social et identitaire dans un milieu corrompu, quel qu’il soit, ne le mérite pas. Celui qui voit, celui qui sait et qui ne change pas les choses, ne vaut pas mieux que celui qui agresse ou qui tue.

J’ai voté pour vous Monsieur le Président, une fois de plus, mais j’ai encore voté contre un parti politique qui me semble à l’encontre de mes valeurs. Je fais partie de ceux et celles qui croient encore à un vrai Président, quel que soit son étiquette politique. Un vrai Président est celui qui protège son peuple, et qui le lève vers le haut.

Je crois aussi à un Président, qui prendra enfin de vraies mesures contre la pédocriminalité. A un Président et des ministres qui soient à l’image de leurs rôles de protecteurs. Mais qui soient aussi à l’image d’une véritable justice.

Liberté, Egalité, Fraternité est la devise de la République Française.

J’ose encore y croire.

Avec tout mon respect, 

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de mes respectueuses salutations.

Rosi

commentaires