Je pensais tout connaître,

Des codes de la vie et des mots.

Le plus fort parmi les maîtres,

Au travers de l'addict, du cahot...

J'ai hacké à mon bon vouloir,

La morale du genre humain...

Derrière un clavier noir,

Sous l'agilité de mes mains...

Volé des vies, sans état d'âme,

Leurs intimités, subtilement.

Un dealer voulant sa came,

En perfusion, indirectement...

Peu importe où ça mène,

Le danger, je ne le connais pas.

Plus je décode et plus j'égrène,

Plus je m’immerge, plus j'aime ça...

Je pensais tout connaître,

Des codes de la vie et des mots...

De mon ordi, mon seul traître,

L'adresse IP...j'étais trop sot....

Ils m'ont hacké par un beau soir,

Ont décodé chacun de mes mots...

Trouvé les clés dans un tiroir,

De toutes ces filles, en sanglots...

Volé leurs vies, leur âme,

Soudoyé leur innocence...

Encore une dose de came,

Pour un désir de délivrance...

Ça mène à ça, mes conneries,

Les menottes derrière le dos...

Des plaintes ayant abouties,

Pour ma surdose de libido...

Ps: J'ai écrit ce poème pour dénoncer toutes formes de voyeurisme, d'espionnage, pouvant mener à détruire la vie de nombreuses personnes... J'ai pris cet exemple, mais, toutes autres formes sont aussi néfastes, dangereuses, irréversibles pour les victimes.

C'est ma façon à moi de combattre ce délit grave...