Je me suis posée sur sa nuque,

Au dixième siècle, ce jour là.

Le Roi, le vit et ne le condamna pas,

Et sa mort fût proclamée caduque.

Dès lors, je suis la bête du Bon Dieu,

Quelle noble tache est la mienne.

Vêtu de taches noires anciennes,

Sage, sous mon rouge si glorieux.

Je m'envole au grès des vents fleuris,

Me repose sur les feuillages tendres.

La pluie roule sur mon dos arrondi,

Mais plus rien, ne peut me surprendre.

Pas même, vos yeux qui me croisent,

N'osant d'un mauvais geste m'affoler.

De peur que je puisse m'envoler,

Moi la coccinelle bourgeoise !

Je me suis reposée sur son cou

Au dixième siècle, ce jour là...

Il était innocent, je savais ça,

Cet homme accroupi sur ses genoux...

Dès lors, on dit que je porte bonheur,

Quelle noble tache est la mienne.

Même sous les pluies diluviennes,

Je continue avec tout mon cœur !

Que tous vos souhaits prennent vie,

Partout, où vous me trouverez...

Faites un vœu, si vous souhaitez,

Avec de l'amour pour autrui...

La magie, c'était ce beau jour,

Au bout d'une allée de vigne...

Je n'imaginai pas qu'en retour,

Mon cœur au bas de la page, signe...

D'une baguette, un vœu et un sort,

Le destin a scellé nos cœurs à vie...

Autour de nous un château fort,

Un joli parc et deux enfants endormis...

Mais comme dans tous les comptes de Grimm,

Une ombre noircit au tableau...

Un blanc apparaît en deux victimes

Sous les silences de lourds fardeaux...

Où est la fée, que fait-elle ?

Est-elle partie, vers qui, vers où ?

Cette lumière sous la chapelle,

Est-ce la sienne sous les verrous ?

Le temps passe et s'écoule trop vite,

L'un passe et l'autre s'est éloigné...

Et l'impasse de ces cœurs en orbite,

En pas, se sont doucement évadés...

Mais la magie, c'est ce bel amour,

Qui n'aura jamais cessé de briller...

La fée s'est évadée, à son tour,

Elle est revenue pour le crier...

Alors, comme dans tous les compte de Grimm,

Une éclaircie a tout chassé...

Le mal étouffé sous clé, s'exprime,

Glissent les pleurs, saignent les plaies...

La magie, c'était ce beau jour,

Au pied des aveux fortifiés...

C'est ce contrat relu sous les contours,

Que nos saignées ont pactisé...