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recueil de poèmes sur mes états d'âme

L'ancre de nos vies

Publié le 28 Septembre 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

On s'est plu, on s'est dragué, on s'est aimé, puis on a vécu ensemble...Les années passent par dessus tous ces beaux événements, puis ils paraissent au fur et à mesure, distants, filants, comme ce temps qui s'écoule et que rien ne semble retenir...

 

Entre temps on a eu des enfants, ou pas, on a pris sous son aile, ceux des autres comme si c'était les siens...On les a aimés, protégés, vu grandir et parfois, on les vois partir loin pour construire à leur tour leur propre histoire.

 

Et la nôtre prend de l'âge, une certaine lassitude, avec ce regret de ne pas avoir assez profité , d'être passé en arrière plan, d'avoir fait des choix de vie, de carrière.

 

Puis on regarde devant soi, trop souvent, on voit du vide...Nos projets peu à peu deviennent plus flou, ceux de poursuivre notre vie de couple, de carrière, d'aventure, de voyage, de paix intérieure ou extérieure... Avant, on voyait tout ça, tout semblait évident, à deux, parce que lorsque qu'on est amoureux, il ne peut en être autrement !

 

Un jour, je ne l'ai jamais oublié, mon Mari m'a dit, lorsque des amis se séparaient :

C'est triste, parce qu'on ne se rappelle jamais ce qui nous a fait tomber amoureux, qu'on ne voit plus que ce qui ne va pas...on devrait de temps en temps regarder en arrière...

 

Moi, j'ai trouvé cette pensée si belle et si vrai !!

 

La vie apporte une certaine lassitude de tout ce qui fait notre quotidien, parce qu'on la croit acquise, totalement dépourvue de surprises, et qu'on la connaît par cœur.

Lorsque qu'on se met en couple, une certaine routine se met en place, il n'y a plus ce besoin constant de séduire l'autre, parce qu'on se voit tous les jours, qu'on se connaît très bien et qu'on ne s'émoustille plus comme avant ! Tout le monde passe par ce genre de réactions, parce que se mettre en couple, c'est aussi ne plus se mettre en danger. Se croire en sécurité sentimentale ou émotionnelle ou physique. Tout devient routinier, comme le fait de se lever, prendre son p'tit déj, aller à son travail, se coucher !!

 

Pour ma part, je travaille depuis l'âge de 18 ans, et tous les jours j’accomplis mes routines comme vous autres ! Parfois je me dis, c'est fou, comme ce temps passe ! J'ai eu moi aussi, ma vie, mes vides, mes craintes, mes moment de doutes, mais c'est aussi cela la vie...

 

L'humain qu'il le veuille ou non, passe par tous ces moments, ils nous accompagnent, parce que nous vivons avec un cerveau qui travaille et évolue constamment. Nous avons besoin de nous sentir en sécurité, en confiance, mais aussi, nous avons besoin d'aimer et surtout nous sentir aimé !

 

Puis par dessus tout, nous avons aussi ce besoin vital de nous sentir écouté et compris et c'est souvent là que se situe le plus grand problème du couple...

 

On rejette souvent la faute sur l'autre, mais si on regarde de plus près, on peut s’apercevoir, que nous sommes nous aussi responsables de ce qui ne va pas...

 

Parce que la vie n'évolue pas toujours comme on le voudrait... Que nos enfants grandissent, que nous pensons ne pas les avoir assez protégé, poussé en avant, apporté un avenir stable...

Qu'on se dit qu'on a loupé quelque chose avec eux, mais aussi avec nous-même, d'une certaine façon.

 

Qu'on perd peu à peu pied, qu'on voit notre vie de couple devenir terne, morose, lasse... Qu'on traverse des moments difficiles au travail, qu'on le perd, qu'on patauge, qu'on perd espoir, qu'on se demande si on a fait les bons choix...

 

Qu'on perd nos parents, qu'on voit autour de nous nos amis, se séparer, nos familles...

 

La vie lorsqu'on est amoureux ne nous montre que son bon côté lumineux, mais il y a aussi son côté plus obscur... On ne le voit toujours qu'après, parce qu'aimer rend fort !!

 

Aimer, c'est se dire, qu'il en sera toujours ainsi !!! Aimer son travail, ses amis, son conjoint !!

 

Mais pourquoi pas !!!

 

J'ai retenu ces belles pensées de mon Mari, et lorsque je me sens un peu plus fatiguée, à bout, sans force, je reviens systématiquement sur cet avant, lorsque je l'ai vu pour la première fois !!!

 

Je l'ai trouvé beau, canon !!! et sans le connaître il m'a plu dès le départ !!! Nous nous sommes aimés, perdus, retrouvés, et nous évoluons nous aussi, chacun à notre manière, parce que la vie est aussi ainsi faite !

 

Quand je regarde derrière moi, je n'ai envie de garder que le meilleur !!! celui qui a fait que j'ai trouvé en lui, ce qui me plaisait !! Que nous avons réussi deux beaux et merveilleux garçons, gentils, sérieux, passionnés !!!

 

Réussir sa vie, c'est aussi un peu de tout ça, avec nos hauts et nos bas, mais qui a dit que ce serait facile ?

 

Hier j'ai vu une émission que je suis parfois avec beaucoup d'émotions...l'histoire d'enfants atteints de cancer, des parents qui se battaient pour eux, ils étaient tous si bouleversants, qu'il m'était difficile de retenir mes émotions...

 

Je ne retiens de ces personnes que des leçons de vie, et quand je pense à la mienne, je me dis alors que je la trouve si normale, banale mais que j'ai cette immense joie, de voir les miens en si bonne santé !

 

J'ai croisé beaucoup d'histoires dans ma vie, et je me dis qu'on a beaucoup de chance, mais qu'on se pose bien trop souvent trop de questions et qu'on oublie ce qui a un moment donné nous a apporté de l'espoir ou du bonheur !!

 

Je pense par dessus tout, qu'on ne doit jamais oublier de se dire les choses qu'on a sur le cœur, comme quand lorsqu'on s'aimait pour la première fois !!

 

En fait, notre vie de couple brise peu à peu ces dialogues, parce qu'on éprouve plus le besoin d'épater l'autre, qu'on a pas envie de rentrer dans cette monotonie où l'on parle du travail parce que pour la plupart on s'emmerde déjà assez avec tout au long de la journée ! Qu'on a pas envie de parler de nos enfants, parce qu'on finit toujours par se fâcher à cause d'eux !!

Qu'on ose plus se parler non plus, parce qu'on finit toujours par se bouder aussi !!

 

C'est bête pas vrai !!! Parce que bien souvent, on oublie qu'au fond, on a la santé, une maison bien à nous, ou un appart, de beaux enfants en bonne santé, un travail qui nous apporte un salaire à la fin du mois !!

 

Hier j'ai vu ce petit garçon sorti de son cancer si malheureux, parce qu'il aurait voulu parler de sa maladie, si désemparé, que j'y ai pensé tout au long de la journée... J'ai regarde ma vie, elle est belle... Je ne lutte pas contre un ennemi comme ce petit garçon, ou bien ces parents...

 

En fait, je suis heureuse, parce que j'ai la santé, que les miens l'ont aussi !!!

 

Le reste n'est que futilité au final, parce que si on a la santé, on a forcément tout le reste, avec de l'amour, de la patience, de l'espoir !!!

 

N'oublions jamais que pour être heureux, on doit avant tout ne jamais oublier cela !!

 

 

L’étincelle ne meurt jamais, on l'a juste un peu mise à l'écart et on a oublié que sans oxygène, sa flamme peut disparaître...

 

Alors, à nous de l'oxygéner !!!

 

 

Je voudrais par ce texte, remercier en pensée, tous les gens autour de moi, Mon Papa... mes amis, mes anciens employeurs, ces gens pleins d'espoir, qui m'ont permis de comprendre qu'être heureux, c'est aussi tout ça !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Clopin- clopant

Publié le 16 Septembre 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Je t'ai vu un paquet de fois,

Sortir me chercher pour m'allumer !

Me fumer, peu importe l'endroit,

Sachant que tu es prêt à m'enflammer !

 

Tu me kiffes et tu m'as dans la peau,

Plus rien ne peut nous séparer !

Toi et moi... rien n'est trop beau,

Une belle et pure complicité !

 

Je t'attendais là, sans rien dire,

Guettant tes moindres attentions !

Avec mes copines, ça va sans dire,

Au fond, on est dans le même carton !

 

Viens...quand tu es un peu anxieux,

Que tu tournes un peu en rond !

Avec moi, tu te sentiras mieux,

Tant pis, pour l'air de tes poumons !

 

Tant pis pour ce qu'on te racontes,

Tous ces cancers ou bien ces morts !

Sur nos paquets, comme une honte,

Ils nous illustrent en mauvais sorts !

 

Ils te disent que je coûte cher,

Que tu perds tout ton temps avec moi !

Mais moi, j'y crois dur comme fer,

Car avec moi, ni foi ni loi !

 

Ce n'est pas pour me vanter au fond,

Je vous fais trébucher un par un !

Vous croyez qu'en moi, tout est bon,

Mais au fond, je suis un importun !

 

Je ne vous vend du rêve qu'en paquet,

Juste un placebo en endorphine !

De quoi taquiner un briquet,

Pour m'amuser avec les copines !

 

Je vous vois ivre, clopin-clopant,

Ça m'amuse et ça me faire rire !

Je vous enfume...impressionnant...

La clope au bec...c'est ma satire !

 

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Le verrou du coeur

Publié le 8 Septembre 2019 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il arrive bien trop souvent, que le temps ou les intempéries, rouille cette envie que l'on voudrait d'ouvrir cette porte...

 

Une porte que l'on a jamais ouverte ni d'un côté ni de l'autre. Une porte qui au fil des années s'est un peu rouillée, abîmée et que l'on regarde en se disant qu'il doit être trop tard pour essayer de l'ouvrir...

 

Un peu trop tard, parce derrière, il y a la peur de ne pas savoir ce qui nous attend, ou ce que l'on va y découvrir...

La peur aussi de se dire, que l'on ne va pas y arriver, parce que si on l'ouvre, elle risque de se casser, de tomber, ou peut-être tout simplement, qu'une fois ouverte, il faudra bien la traverser...

 

Elle est si fragile cette porte, comme nos sentiments qui se cachent derrière...

 

On se persuade au fur et à mesure que le temps passe, que si cette porte est fermée, mieux vaut ne pas l'ouvrir...On se dit aussi, qu'on est mieux de ce côté-ci, et que finalement, on a bien fait de la laisser fermée.

 

On se persuade également, qu'on vit tellement mieux depuis qu'elle est fermée, parce qu'on a laissé derrière tout un tas de choses dont on a plus envie de parler, de voir, d'entendre...

 

En quelque sorte, on se dit : je suis fort, ou forte, je suis tellement mieux depuis... Je vais si bien, je n'ai vraiment aucun problème !

 

Mais on s'en persuade si bien, qu'on finit par surtout ne plus avoir besoin d'aller l'ouvrir, que c'est bien mieux ainsi, et on y croit dur comme fer...

 

Puis on se rend compte parfois, comme ça, lors d'une pensée, qu'il y a quand même derrière cette porte quelque chose d’inachevé, comme un regret d'y avoir perdu quelque chose...

 

Peut-être un manque, un non-dit, une amertume, une blessure, ce petit quelque chose qui est toujours là, derrière... Parce que cette porte qui s'est fermée, ou que l'on a décidé de fermer, n'est en fait, qu'une porte, un rien qui sépare ce petit passé, et notre petit présent...

 

Quelque chose d’insignifiant en fait, parce que cette porte qui s'est fermée et qui avec le temps s'abîme n'efface rien. Elle n'est qu'une partie infime d'un montant d'une autre structure qui elle, est solide, bien encrée, qui même si elle aussi vieillit, n'est pas exposée comme cette porte aux intempéries.

 

Cette structure, c'est notre vie, celle d'avant, avec ses fragilités, ou pas, mais si on observe bien autour de nous...Qui n'a pas eu envie à un moment donné de sa vie, voulu fermer cette porte, pour se sentir mieux...

 

Pour ceux qui l'ont fait, combien d'entre nous, en gardent quelques regrets, non pas de l'avoir fermée, mais peut-être de n'avoir pas voulu faire ce pas en arrière...

 

Ce pas en arrière, ça s'appelle du courage...

 

Le courage d'affronter cette structure, parce qu'on se dit, qu'elle est plus solide que nous. Cette structure qui parfois au lieu de nous protéger comme elle est censée le faire, ballote un peu, se fissure, menace parfois de s'effondrer en nous tombant dessus. Alors on prend peur, on se dit que si on reste derrière la porte, au dehors, on ne risque rien, et tout ira mieux.

 

Garder la porte fermée, pour se protéger, un instinct inné, que nous avons tous au final...

 

Puis on la regarde cette fichue porte, elle a vieillit comme nous, elle s'est peut-être même affaissée, comme cette structure, qui elle aussi, du coup, a vieilli, parce qu'il en est ainsi...

 

Quelquefois, on se dit qu'on aimerai bien la rouvrir, juste pour voir, comme ça à l'intérieur, si tout est resté comme avant. Avec ses souvenirs, bons ou mauvais, parce qu'avec les années, on se rend compte que peut-être tout n'était pas si mal.

 

Mais la serrure a rouillée... on a peut-être perdu la clé, et il est sûrement trop tard...

 

C'est bête, parce qu'on attend bien trop souvent que les années aient endommagées ces portes... Que le temps nous vieillit et qu'on y a perdu toute une jeunesse, tout un tas de non-dits, de colères, de blessures, de pardons, d'amour...

 

On pourra toujours la repeindre, y mettre de l'anti-rouille, du dégrippant, changer la couleur, la matière, mais elle restera malgré tout, cette porte, la même que l'on a pas osé ouvrir, pour ne pas souffrir, pleurer, se sentir soulagé, rire, comprendre, pardonner, aimer...

 

Parce qu'en fait, pour chacun d'entre nous qui que nous soyons, nous désirons au fond, le meilleur de cette structure... cela s'appelle tout simplement : L'amour...

 

Que l'on soit chacun d'un côte ou d'un autre de cette porte, chacun de nous, a eu certainement dans sa vie, la même porte que lui aussi a voulu fermer, et sans le vouloir, les portes se ferment les une après les autres, sans qu'aucun d'entre nous n'est envie de les ouvrir...

 

Le dialogues s'arrêtent, les cœurs se verrouillent et le temps lui continue sa route et se demande pourquoi les choses sont ainsi...

 

Pourtant, chacun a le pouvoir en lui, et les moyens nécessaires de changer le cour de ce temps, remettre un peu d'ordre, dépoussiérer les coussins, ouvrir les volets, regarder par la fenêtre , sourire et se dire qu'elle était pas si difficile à pousser cette vieille porte...

 

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