Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
rosi.over-blog.com.over-blog.com

recueil de poèmes sur mes états d'âme

La Tolérance

Publié le 7 Janvier 2014 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Nous sommes tous différents

De couleur de peau, de poids ou de tempérament

Dans la manière de voir la vie

Quelquefois, sans aucune psychologie.

 

On se permet souvent de juger son prochain

Ce n’est vraiment pas très puritain

Il est trop gros, trop maigre, trop laid

Trop pauvre, trop bête, si imparfait.

 

Il est si facile de se moquer

D’avoir un bouc émissaire, pour se défouler

Si facile de se sentir supérieur

Et voir les autres, comme des erreurs.

 

On ne se préoccupe pas de faire du mal

On se comporte souvent comme des chacals

Sans penser que celui que l’on blesse

Portera en lui, une éternelle détresse.

 

Mais tous, autant que nous sommes

En fait, nous ne sommes que des hommes

Avec nos défauts et nos intolérances

Nos désirs et nos stupides croyances.

 

Et pourtant, nous sommes tous égaux

Il n’y a que de faux idéaux

Car de toutes ces riches différences

Naît, le plus beau sentiment…La tolérance.

commentaires

L'ère du virtuel

Publié le 29 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

Bienvenus dans notre nouvelle ère,

Le numérique à l’échelle planétaire.

Un monde, où l’informatique règne en maître,

Où même les sentiments, ne sont que paraître.

 

Assis devant nos écrans,

Nous passons des heures durant,

Ne comptant plus les heures qui passent,

Et la vie, qui dehors s’efface.

 

Bienvenus dans l’ère du virtuel,

Qui a pris peu à peu la place, à l’essentiel,

A tout de que nous avions construit auparavant,

Les relations humaines, tout simplement.

 

Les émissions téléréalité,

Où tout n’est que virtualité.

Les consoles de jeux vidéo...

Tous, ont des effets placébo.

 

Tout est là pour nous procurer du plaisir,

Envahir nos temps de loisirs.

Mais elles ne guérissent pas nos âmes,

Bien au contraire, elles les condamnent.

 

Elles condamnent nos cœurs et nos sentiments,

Comme les ordis ou les portables inconsciemment.

On attend inlassablement une réponse à nos désirs,

Et on laisse peu à peu le virtuel, nous envahir.

 

Où doit-on commencer pour prendre enfin conscience,

Que nous sommes dans un système de dépendance.

L’informatisation et la télévision, nous ont pris dans leurs filets,

Et nos plumes et crayons, ont laissé la place aux stylés.

 

Aux portables derniers cris,

Sur lesquels figurent toutes nos vies.

Un clic et nous sommes au courant de tout,

Un clic, et tout le reste on s’en fout.

 

On a oublié que dehors, la terre continue de tourner,

Que les meilleurs moments de la vie vont s’envoler.

Que l’ère du virtuel est un ennemi en sommeil,

Qui se diffuse dans nos vies, comme un poison mortel...

commentaires

Le sans-logis

Publié le 23 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Au coin d’un parking ou d’un magasin

Nos routes se sont croisées

Tu n’as pas eu besoin de me faire un dessin

Je n’ai eu simplement qu’à te regarder.

 

Tu es là assis devant moi, ou tu avance pas à pas

Lentement, la tête à peine relevée

Mais dans tes yeux j’y vois tant de dégâts

Ceux d’un homme que la vie a blessé.

 

Tu as tant de courage

Je peux te l’avouer

Celui de pouvoir par ton langage

Me demander la charité.

 

Moi qui ne manque de rien

Toi, dont la vie n’a pas laissé d’autres choix

Toi, que l’on traite de vaux-rien

Comme les gens sont cruels parfois.

 

Il faut être tellement courageux pour tendre la main

Car tant de mépris, tu reçois en retour

Toi qui meures de faim

Toi qui manques tant d’amour.

 

Tant de portes se ferment sur ton passage

C’est la dure loi pour toi, le sans-logis

Je tiens par ces mots à véhiculer un message

Ne laisses pas le désespoir porter atteinte à ta vie.

 

Tes yeux, lorsque je te tends la main

Se remplissent peu à peu de larmes

J’ai eu droit à tant de merci et parfois aux baisemains

Et j’y ai trouvé en ces gestes tant de charme.

 

Je prie pour toi, le sans-logis

Pour que la roue tourne en ta faveur

Pour que les gens aient moins de mépris

Et t’ouvrent à leur tour... leur cœur.

commentaires

Technicolor

Publié le 20 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Noir,

Comme la prunelle de nos yeux

Comme l’intensité d’un soir

Sous un ciel pluvieux

 

Rouge,

Comme le sang qui coule dans nos veines

Comme ce monde qui bouge

Avec ses joies et ses peines

 

Bleu,

Comme un ciel sans nuage

Comme des jours heureux

Sans l’ombre d’un orage

 

Orange,

Comme l’âtre du foyer

Comme nos corps qui se mélangent

Sous une flamme orangée

 

Vert,

Comme ces champs à perte de vue

Comme la fin d’un hiver

Et ses plaisirs défendus

 

Blanc,

Comme ces immenses glaciers

Comme l’écume des océans

Et le froid d’une lame d’acier

 

Jaune,

Comme la couleur du soleil

Comme la beauté de la faune

Et la flore qui sommeille

 

Technicolor

Comme la vie qui nous entoure

Comme cet immense trésor

Comme un aller, sans retour

commentaires

Pas, après pas

Publié le 18 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Longs, sont les pas sur lesquels on avance

De la naissance à notre fin

On les suit avec beaucoup d’assurance

On croit maîtriser notre destin.

 

On se sent fort, on hausse les épaules

On se croit intouchable

Et quand la maladie nous frôle

On met notre cœur sur la table.

 

Tristes, sont ces moments foudroyants

Que l’on prend en pleine face

On se dit non, pas maintenant

On baisse la tête et on s’efface.

 

On pleure un bon coup, on ferme les yeux

On se croit dans un mauvais rêve

On se dit demain, tout ira mieux

Vivement que cette journée s’achève.

 

Courts, sont ces instants si précieux

Que l’on gâche si souvent

Non, je ne te ferais jamais mes adieux

Je serais là, toujours au présent.

 

Je t’aiderais à te battre et à lutter

Tu peux toujours compter sur moi

J’ai toujours été là, en secret

Et je garderai toujours la foi.

 

Toi, mon frère que je chéris de tout mon cœur

Tu n’as pas le droit de baisser les bras

Même si dans la vie, on fait parfois des erreurs

On les guéri toujours… pas après pas.

commentaires

Le hazard

Publié le 16 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

On croise tout le long de nos vies

Des gens, peut-être des amis

Ils vont et viennent, suivent nos routes

Dans nos cœurs, on les ajoute.

 

Le hasard est  une coïncidence

Toutes ces rencontres ont un sens

Elles suivent un but précis

Je crois simplement que tout est écrit.

 

On croise des personnes intéressantes

Avec des personnalités différentes

On garde celles dont on se sent proche

Qui ne nous feront aucun reproche.

 

Celles qui nous apportent un bien être

Même à des kilomètres

Car la distance n’éloigne pas les sentiments

Elle les renforce mutuellement.

 

Mes connaissances ou amies

Sont proches ou loin d’ici

Elles ont toutes de l’importance à mes yeux

On a vécu des moments tristes ou heureux.

 

Le hasard n’y est pour rien

Ces rencontres sont un signe du destin

Alors je suis cette route

Car pour moi aucun doute.

 

Ma vie, je la choisis

Ainsi que mes amis

Et le hasard

Viendra un peu plus tard!

commentaires

Les cinq sens

Publié le 10 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Si j’avais mes yeux pour voir

Je regarderai l’horizon, loin devant

Je ne serai plus perdu dans le noir

Et je marcherai droit, tout simplement.

 

Si j’avais l’ouïe pour entendre

Je garderai le son de ta voix en mémoire

Pour le soir avant de m’étendre

Me le rappeler comme un chant d’espoir.

 

Si j’avais mon nez pour sentir

Je respirerai cette brise légère

De ton doux parfum d’élixir

Dans cette brume passagère.

 

Si j’avais mes doigts pour toucher

Je caresserai ta peau

J’effleurerai du bout de mes pieds

Les grains de sable chaud.

 

Si j’avais ma bouche pour goutter

J’apprécierai les douces saveurs

Des fruits mûrs du verger

Ce serait un pur bonheur.

 

Je remercie le ciel chaque jour

De ce cadeau immense

Que je gratifie avec amour

De m’avoir offert ces cinq sens.

commentaires

Si fragile

Publié le 5 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Si fragile, je me suis sentie

Lorsque j’ai appris ton accident

Quand notre père m’a appris

Ce triste évènement...

 

Je t’ai cru mort, un instant

Il ne trouvait plus les mots

Il a pleuré comme un petit enfant

Et sont montés en moi, les mêmes sanglots.

 

Si fragile, j’ai retrouvé nos parents

Maman, assise, recroquevillée sur son fauteuil

Papa, debout, les yeux larmoyants

Notre inquiétude comme unique recueil.

 

Si fragile, je t’ai contemplé dans ce lit froid

Ton sommeil si paisible et pourtant si léger

Toi que j’ai toujours admiré pour ton sang froid

Comme derrière ton dos, mes larmes se sont mises à couler.

 

J’aurais tout donné à ce moment là

Pour prendre ta place dans ce lit

J’ai tant prié pour que tu ne meures pas

Aujourd’hui, ce jour n’est pas un jour maudit.

 

Si fragile, ces moments que l’on croit éternels

On se dit que rien ne pourra jamais nous arriver

Comme cette vie peut parfois être cruelle

Quand on voit ceux que l’on aime, blessés.

 

Si fragile, je te sens encore

Toi, si triste, derrière ce rideau de solitude

Tu as toujours montré ton envers du décor

Mais dans tes yeux, j’y vois tant d’incertitudes.

 

Si fragile, le lien qui nous uni

Toi mon frère, que j’aime tant

Pour qui je donnerai ma vie

Toi mon frère de sang...

commentaires

Ephémère

Publié le 4 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Toute une vie à courir

A vouloir trop vite grandir

On rêve de devenir vieux

On croit que demain sera toujours mieux.

 

Curieux de découvrir le monde

D’un univers qui nous corresponde

On en oublie les côtés aléatoires

On ne cherche que le côté illusoire.

 

On croit à un univers meilleur

On rêve d’apesanteur

On pense y trouver un remède exutoire

Une meilleure échappatoire.

 

Mais cette vie est si éphémère

On court après et on s’exaspère

On brûle trop vite les étapes

Et c’est le futur qui nous rattrape.

 

A trop vouloir aller vite

C’est notre passé qui s’effrite

On ne profite plus du temps qui nous est dû

On dit à tort… si j’avais su.

 

Pourquoi ne pas profiter du meilleur

Sortir le pied de l’accélérateur

Vivre à fond, chaque étape de notre vie

Ne pas la détruire, comme une bactérie.

 

Car elle est si fragile et si éphémère

Si on gardait un peu les pieds sur terre

Le futur viendra bien assez tôt

Nous prendre dans son étau.

commentaires

Le reflet de mon âme

Publié le 1 Décembre 2013 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Telle une femme, parmi tant d’autres

J’avance au gré de mes envies

Il arrive parfois que je me vautre

Mais je me relève, comme par défi.

 

Je suis souvent tête en l’air

Je dis pas mal d’âneries

Mais le sang qui coule dans mes artères

Tisse le fil du cours de ma vie.

 

La cruauté de ce monde

Me remet les pieds sur terre

Peu à peu, mes rêves s’inondent

De voir partout, autant de misère.

 

Sensible au désespoir de l’être humain

Je me perds dans ces rêves illusoires

De voir un jour basculer leurs chagrins

Je me plais vraiment à y croire!

 

Je ne suis qu’un petit bout de femme

Capable d’imaginer un meilleur monde

Dans mes yeux, brille une petite flamme

Mais dans mon cœur, le tonnerre gronde.

 

Perdue entre les blessures qui m’envahissent

Je navigue vers un quelconque espoir

Je voudrais que ma voix rugisse

Qu’elle retentisse, dans le noir.

 

Pour créer une immense chaine d’amour

Où chaque maillon soit une main tendue

Pour que la paix règne un beau jour

Et qu’elle ne soit pas cause perdue.

 

Voici ce que je suis, au fond de moi

Une femme, sans aucune arme

Menant un combat plein de foi

Voici le reflet de mon âme...

commentaires
<< < 10 20 30 40 41 42 43 44 45 46 > >>