A contre courant je pose mes pas
Un à un doucement, sans un faux pas
Je gagne doucement du terrain
J’y arrive, mais j’y crois en vain.
Chaque jour comme un défit
Je marche, je monte et je gravis.
Mon histoire est comme un courant
Il y a le froid et le chaud en dedans.
Ils me créent tant de tempêtes
Tant de conflits dans ma tête
Que j’ai beau essayer d’avancer
Le cataclysme est enclenché.
J’aimerais tellement étouffer ces cris
Qui brouillent tant mon esprit
Toutes ces voies comme des bourrasques
Me cognent et me font mal au casque.
J’attends ce calme, ce repos
Que s’arrête enfin ce chaos
Pour qu’une éclaircie se faufile
Et sonne la fin de mon exile.
Alors peut-être, le soleil se dévoilera
Le froid glacial du vent disparaîtra
Je pourrais enfin respirer librement
Et reprendre ma route, plus sereinement.