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recueil de poèmes sur mes états d'âme

De l'autre côté du miroir

Publié le 12 Décembre 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

Je regarde cette vie devant moi,

Elle n'est pas la mienne, ça se voit...

Elle a l'air douce, agréable,

Comme un conte, une belle fable...

 

La mienne, m'a été imposée,

Je ne voulais pas, je l'ai suppliée...

Alors, je l'ai suivi, tête baissée,

Cet homme, que je n'avais pas aimé...

 

De l'autre côté du miroir,

Elle a l'air si heureuse...

Cette fille qui pleure pas le soir,

Moi, j'en suis si envieuse...

 

J'impose ma main sur son teint,

Qui me renvoie mon image...

Je me vois, je comprends enfin,

Qu'il m'a manqué ce courage...

 

Ce sont écoulées tant d'années,

Les nuits et les jours que j'ai égrainés,

Tant de regrets et tant de silences...

Le chapelet, de ma résilience...

 

J'ai vécu mon propre enterrement,

La solitude de l'isolement...

Celui d'une femme voulant l'amour,

Cherchant sa renaissance, au grand jour...

 

De l'autre côté du miroir,

Je me dis, que ça pourrait être moi...

Cette fille qui semble heureuse,

Alors, je sourie, pour qu'enfin j'y crois...

 

J'impose ma main sur son teint,

Je peux ressentir le bout de ses doigts...

Comme si le miroir s'était empreint,

D'une unique femme, cette autre moi...

 

Elle me sourie et me tend le bras,

J'aimerais la suivre, je n'ose pas...

Elle me dit juste, qu'elle est moi,

Que je peux la suivre, si j'ai la foi...

 

Que derrière le miroir, il fait beau,

Et que j'entendrais le chant des oiseaux...

Que la terre qui serait sous mes pieds,

Me portera jusqu'à la liberté...

 

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La puissance des chansons...

Publié le 29 Novembre 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il y a un petit moment que je n'ai pas écrit, et j'avoue que ça me manquait beaucoup... Ce matin, comme beaucoup de fois, j'écoute Diam's et certains de ces textes me donnent des frissons.... J'ai beau les connaître, et les écouter en boucle, je n'arrive pourtant pas à dépasser ce stade, où tout remonte à la surface... Tous ses textes sont puissants, parce qu'ils la touchent de près, mais aussi, parce que ça nous touche à tous aussi...

 

Ça me fait penser à tous ces petits bouts de vie, que j'observe à ma manière, peut-être comme je le disais précédemment dans d'autres textes ou poèmes. Il y a toujours un facteur dénominateur en chacun de nous, qui nous unit à des textes, parce qu'au fond, ils ont un petit quelque chose qui nous parle...

 

Je repense à cette femme que j'observe depuis des années, une femme avec qui pourtant, tout n'avait pas été rose à une certaine époque. J'ai mis longtemps à lui dire mes ressentis, quitte à mettre une certaine distance entre elle et moi... Cette femme a été intelligente, et a compris mon ressenti... Dire ce qui me chagrinait m'a permis d'ouvrir la porte à un dialogue, et au fur et à mesure, à une complicité commune... Je me rends compte depuis quelques années, combien je l'aime cette femme, et combien je suis heureuse d'avoir oser parler...

 

Je vois aussi chez elle, cette souffrance intérieure qu'elle garde au plus profond d'elle-même, un passé avec le manque d'affection d'un mère, et d'un père, parce qu' à une certaine époque, les moyens d'élever des enfants, n'était pas facile, et qu'il fallait parfois prendre des décisions, comme travailler dur, faire garder ses enfants par les grands-parents, pour réussir à gagner suffisamment pour maintenir une famille entière avec très peu de moyens.

 

Je vois aussi chez elle, cette souffrance, tous ses maux qu'elle garde pour elle, mais dont je connais aussi les secrets... Cet homme difficile avec qui elle vit, et dont elle enterre certains souvenirs, comme pour se protéger... Parce qu'elle a eu peur, parce qu'elle a souffert, parce que personne ne lui a dit qu'elle pouvait se révolter, et dire stop à un certain moment... Parce que certains hommes sont restés au fond primitifs, et n'ont pas eu, eux non plus, ces valeurs d'écoute et de respect vis à vis des femmes...

Et puis, je regarde ce livre de prière, j'en feuillette les pages, et je tombe sur ces prières, ces prières pour sa famille, pour ses enfants, pour ceux qu'elle aime... Je la vois si triste depuis quelques années, parce qu'elle n'ose pas faire ce premier pas, vers cet enfant qu'elle aime tant...Elle attend ce miracle du Ciel, celui qui la lui ramènera...parce qu'elle ne vit plus que pour ça... Parce que sa famille, c'est celle qui lui a manqué dans son enfance, parce qu'elle a surtout besoin d'amour et d'affection, parce que c'est une femme bien, une femme blessée, une femme qui s'est soumise à une enfance, à une vie de couple, une femme comme beaucoup d'entre nous...

 

Cette femme, je l'admire au fond, parce que je l'aime sincèrement...C'est vrai, je suis restée près d'eux, de lui et d'elle, parce que je sais que chaque fois, qu'il va trop loin, je le remets en place, je l'affronte, pas toujours très gentiment, c'est vrai, mais parce que c'est la seule façon que j'ai trouvé pour la protéger et veiller sur elle... Parce qu'elle le mérite, parce qu'elle a une belle âme... Parce que la domination d'un homme, lui a enlevé une part d'elle-même...Parce que si nous, ceux qui voyons sans réagir, laissons faire, nous sommes coupable et responsable d'une certaine manière...

 

On me dit souvent féministe, mais ce n'est pas vrai... Je suis une femme qui n'accepte pas la domination d'un homme quel qu'il soit, parce que la femme est l'égale de l'homme. Je me demande bien quel imbécile a toujours dit que la femme était inférieure ,et a fini par l'inculquer dans la mentalité de certains hommes ?

Nous sommes tous égaux, femmes, hommes, enfants, la seule chose qui nous différencie, c'est la façon dont nous avons été élevé et l'amour que nous avons reçu, ou celui, dont on a manqué...

 

Les textes de Diam's au fond me touchent parce qu'elle est d'une certaine manière la victime, de ce manque d'amour à un moment donné de sa vie, la victime d'un homme dont elle a souffert, la victime d'une société dans laquelle elle s'est noyée...

 

Ses textes l'ont sauvé, lui ont permis de se retrouver au sein d'une religion, dans laquelle elle a décidé d'adhérer...

Il y a des femmes comme elle, fortes, qui ont su se relever, trouver leur voie, trouver la paix...

 

Si j'éprouve des frissons en écoutant ses textes, c'est parce que je vois autour de moi, toutes ces femmes, qui elles encore n'ont pas ce courage... celui d'oser affronter, d'oser aller faire un pas, d'oser pardonner, et surtout d'oser prouver un amour dont elles ont peur...Parce qu'elles ont peur d'une domination masculine, ou tout simplement, parce qu'elles ont perdu ce courage, parce qu'elles ont baissé les bras, et qu'elles attendent peut-être le premier pas de l'autre...

 

Je prie moi aussi le soir, et d'une certaine manière, je lui envoie toute ma force, pour que s’exaucent ses vœux, parce je vois une femme avec sa zone d'ombre, celle qui se meurt lentement, qui éprouve de plus en plus de maux, ceux qui se cachent derrière ces mots, qu'elle n'ose pas dire...

 

Je suis heureuse qu'existent des artistes, dont les textes sont à eux seuls des thérapies, des ouvertures à une introspection, à un cheminement de reconstruction parfois... Je me suis reconstruite sur nombres de ces textes d'artistes et continue encore aujourd'hui d'en ressentir une thérapie, pour moi, pour ma paix, pour mon âme, pour prier pour ceux que j'aime, pour ceux qui ont besoin de ce soutien, pour qu'au fond, j'ai encore envie au travers de ma reconversion professionnelle d'aider avec mon sourire, tous ceux qui en auront besoin...

 

Je prie pour qu'un jour, la vie et l'amour réussisse à coexister, pour que le pardon et l'amour soit plus fort que toutes les dominations de ce monde, pour que personne ne souffre dans son coin, pour que chacun ait le courage de faire le premier pas, parce que j'ai moi aussi, fait ces premiers pas, que moi aussi, j'ai eu le courage d'avouer, et qu'aujourd'hui, je ne regrette pas ce premier pas...

 

La vie, continue à me faire comprendre qu'on peut toujours au travers de nos peurs, affronter nos démons, et que même si ces démons semblent géantissimes, avec notre courage et notre amour, on peut les anéantir...

 

Pour cette femme que j'aime, je resterai et je continuerai parce qu'elle mérite qu'un jour ses prières soient exhaussées...

 

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Cherche ta paix...

Publié le 20 Août 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

Cherche ta paix...

 

Dis moi où tu as mal, je t'écouterai, je te conseillerai...

 

Tout au long de ma vie, j'ai croisé beaucoup de personnes. J'ai commencé à travailler chez des particuliers comme aide à domicile, et cela m'a quelque part, enrichi...

 

Je suis en quelque sorte la confidente de chacun, de toutes ces personnes, dont certaines étaient âgées, seules, sans famille, du moins, sans nouvelles régulières...

 

Toutes avaient leurs propres histoires, et on se rend compte que chacun a sa propre histoire, mais qu'au fond elles sont toutes un peu identiques... Ce qui les rendent identiques, malgré leurs différences, c'est qu'elles traitent toutes d'une souffrance passée, présente, et que chacune de ces personnes est en souffrance permanente...

 

Il y a un point commun à ces souffrances, cela s'appelle « symptômes, maux, douleurs ». Il est rare de rencontrer une personne souriante, qui lorsque vous demandez si elle va bien, vous répond positivement. Du moins, au début, parce qu'on ne la connaît pas bien, et que personne ne se confie à une personne étrangère.

Puis, tout doucement, chaque personne finit par se confier, parce qu'au fond, elle en a besoin, comme pour chasser ses démons, et alléger ses pensées qui finissent tôt ou tard par devenir des maux. Mais, on ne se confie pas à n'importe qui, ni n'importe quand...

 

Celui qui se confie, sait à quel moment et à quelle personne se confier...

 

Je ne sais pas pourquoi, certaines personnes, malgré le peu de contact qui me lient à elles, viennent à se confier sur leur part d'ombre... Souvent, je les entends me dire, qu'elle-même ne savent pas... mais qu'elles ont confiance et qu'elle me disent qu'il est facile de discuter avec moi, et que ça leur fait du bien...

En retour, je me rend compte qu'il en est de même pour moi... Parce que moi aussi, j'ai ma part d'ombre, comme nous tous au final...

Avec le temps, et grace à toutes ces personnes, avec tout leur passé, leurs histoires, j'ai essayé de chercher à comprendre au travers de chaque mots, pourquoi, chacune d'entre-elles finissaient toujours pas ressentir des maux...

 

Il y a forcément en chacun de nous, une blessure qui nous lie à notre présent, que l'on traîne comme un boulet, qui nous empêche d'être heureux, mais qui aussi, nous entraîne vers le bas...

 

« Dis moi où tu as mal », ne veut pas toujours dire que ce mal est une douleur physique... Avant tout, cette douleur est d’origine « morale », « viscérale », et s'inscrit dans le mental, et dans le cœur, comme un tatouage permanent qu'il sera difficile d'effacer.

Quand on devient l'écoute de cette personne en souffrance, si on creuse un peu plus loin, on se rend compte que la douleur est avant tout, de la colère, de la rancœur, et que derrière cela, se cache toujours « un parent, un frère, une sœur, un ami, un compagnon, une compagne »...

 

Mais quand on discute avec ces personnes, on se rend compte aussi, que quelque chose de très important a manqué :

 

  • Le Dialogue...

     

En fait, chacun de nous par manque de courage, d'audace, de volonté, subit sa vie, comme un fleuve qui s'écoule lentement dans son lit, avec ses petits remous, ses petits obstacles, pour suivre ce petit cours « sa vie », tranquillement, comme il se doit, comme elle s'impose...

 

On nous a tant rabâché , d'être poli, de ne pas répondre, de se taire lorsqu'on était petit, qu'on finit par s'en imprégner, et qu'en devenant adulte, on se résigne à ces lois, à ces ordres...


 

On reste l' acteur de ce passé, et on devient l'acteur de son présent...


 

Notre cerveau capte ce qu'il voit, l'enregistre, le mémorise à sa façon... La seule et unique, car du fait d'un non dialogue, d'un non, face à face avec son « moi » intérieur, avec l'autre, responsable de notre résignation, on finit pas se résoudre, et se répondre par nous même...


 

Mais la réponse qu'on se fait, n'est pas toujours la bonne...

Elle est basée sur ce que nous avons envie de faire, de par notre résignation...


 

Comme de bons petits soldats, on se doit cette obéissance à soi, mais on oublie qu'un soldat, doit se battre à un moment donné de sa vie...


 

Ce soldat, pour ne pas être blessé sur le terrain, va chercher à se cacher, à éviter les coups, à feindre, à tromper l'ennemi... Mais ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'il n'y a plus d'ennemi... Il est resté dans ce passé, mais aussi dans cette mémoire...Et peu à peu, nous sommes devenu, nous-même notre propre ennemi...


 

Car à force d'éviter les coups, ceux-ci, se sont transformé avec le temps, en maux, en une guerre lente, insidieuse...Le soldat a fini par rendre les armes, mais garde au fond de lui, la plus grande des blessures, celle qui le ronge au fil du temps...

  • La colère, l'amertume, cette rage de ne pas avoir osé prendre la parole, contredire cet autre, celui que l'on juge responsable de notre mal-être.

Mais en fait, on se trompe, car ce n'est pas cet autre, le seul coupable...


 

C'est nous même...


 

Dis-moi, où as-tu mal ?...


 

Je peux t'écouter, te conseiller, mais toi seul peut te guérir...Tu pourras voir tous les médecins, tous les thérapeutes, que tu souhaites, mais tant que tu garderas tes mots, tu auras toujours mal...

Tant que tu ne partiras pas au front, reprendre les armes, ta guerre ne sera pas finie, et tu ne hisseras jamais ton drapeau blanc...


 

Chacun de nous mène sa propre guerre, traîne ses propres blessures, mais au final, connaît la même souffrance...

Nous devons accepter d'être en partie responsable d'avoir échoué au combat, de part nos silences, notre manque de courage...

Mais si chacun de nous accepte cela, il a déjà trouvé son drapeau, et c'est en cherchant sa propre paix, qu'il pourra enfin le hisser très haut, pour dire qu'il a enfin gagné sa guerre...

 


 


 


 


 

 

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Parfois, il suffit d'une seule phrase...

Publié le 27 Juin 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

Ce jour là, quand elle tombe, c'est comme un éclair, qui surgit dans ce ciel un peu grisonnant, et qui de sa lumière, fait prendre conscience, l'espace d'une infinie seconde, que tout est dit, tout est clair...

 

Quand on avance dans un ciel grisonnant, on a pas une clairvoyance d'esprit ni d'écoute de soi. C'est un peu comme avancer sur un chemin, droit, et pourtant il y a parfois des cailloux sur ce chemin...Ces cailloux pour certains, sont petits, rien d'assez bien méchant pour nous faire trébucher. D'autres sont un peu plus grand, et quand on pose le pied dessus, on se fait une belle entorse... Une entorse qui finit par s'installer... Au début, on y prête pas vraiment cas, on vit avec, on a pas mal. Puis avec le temps, on finit par voir que cette entorse, finalement, nous a fait un bleu, qu'on avait pas vu avant.

 

Puis ce bleu commence à nous faire prendre conscience aussi, qu'on a pas été assez prudent, qu'on a cru que ce n'était pas grave. Alors, on écoute un peu plus cette douleur qui s'installe, mais ce n'est plus tout à fait la même qu'au début. C'est une douleur une peu plus tenace, comme une culpabilité qui nous ronge...

Alors un jour, il y a cet éclair, qui nous fait prendre conscience, qu'on va se charger de cette petite entorse, qui nous faisait du mal, mais qui avec le temps a fini par devenir plus méchante, plus insistante, au point qu'on ait une fois pour toute, envie d'y mettre fin.

 

Au début, on n'y met un peu pommade, pour que ça passe tranquillement. Puis on finit par se dire, qu'avec la pommade, ce n'est pas assez costaud. L'entorse est toujours là, elle nous rappelle systématiquement à l'ordre...

 

Alors, on décide de prendre un médicament pour nous aider. Un anti-inflammatoire, pas trop fort, juste ce qu'il faut, pour pas nous faire du mal, à l'intérieur, juste pour soulager, là, où ça fait mal...

 

On s’aperçoit au bout de quelque temps, qu'on a fini par guérir. Que parfois, juste passer de la pommade n'était pas suffisant. Que si on avait su avant, on aurait même pas eu besoin de cette pommade... On aurait écouté sa petite voix intérieure qui nous disait qu'on aurait même pu consulter une kiné, voire un masseur... Tout ce qui aurait pu nous soulager si nous avions eu une certaine présence d'esprit...

 

Parfois, sur ce chemin de vie, on trébuche, parce qu'on ne s'était pas aperçu, que ce cailloux puisse paraître assez gros, pour qu'il endommage notre cheville...

 

Le temps a passé...

 

La cheville gardera toujours la mémoire de cet hématome... Quand un mal s'est installé, rien ne peut l'effacer, on apprend à vivre avec, on continue sur ce nouveau chemin, mais on y regarde d'assez prêt, pour ne plus trébucher.

 

Quelques séances de massages, d'écoute de soi, et des autres apprennent à consolider cette vieille entorse. On en a parlé à ceux qui nous aiment, car on se dit, que toute entorse peut paraître inoffensive, mais que si, on en cache son déclencheur, elle finit par devenir douloureuse au point de nous empêcher d'avancer...

 

Le chemin de la vie est plein de cailloux, petits ou gros...Mais quand on choisit enfin de suivre celui qui est droit et lisse, fluide, on se rend compte qu'on a plus envie de passer par les autres chemins, de peur de rencontrer à nouveau tout un tas de cailloux, dont on a plus envie d'en mesurer la taille...

 

 

Je pense qu'on peut guérir de toutes les blessures, si on a suffisamment d'amour en soi, d'amour des autres, mais surtout, le plus important est surtout d'avoir l'amour de soi-même...

 

Ce qui peut nous emmener à trébucher sur ces chemins caillouteux, c'est ce manque d'amour de soi...

Il génère une aura assez forte, que nous même, ne voyons pas, mais qui pour certains est tout tracé...On nous prendra par la main, pour nous emmener sur ce chemin, même si on se tord la cheville...

 

Mais parfois, il suffit d'une seule phrase, qui arrive bien trop tard, mais qu'on n'oubliera jamais...

Parce que sans cette petite phrase, on continuerai sa vie sur ce chemin caillouteux, sans même s'en rendre compte...

 

Le jour où on décide de changer de chemin, pour soulager et guérir de cette entorse, il y a toujours ce cailloux, qui s'acharne à nous faire comprendre qu'on ne pourra jamais l'oublier... Et il nous rappelle à l'ordre beaucoup trop souvent, parfois en symptômes de fortes piques, qui font mal et qui blessent profondément...

 

Alors quand on choisit enfin de guérir, on évite ce cailloux que l'on rencontre parfois au coin d'un autre chemin...On se dit, que notre chemin est devenu plus lisse, plus agréable, plus tranquille, plus reposant...

 

On a plus envie de changer de chemin, il a fallu beaucoup de courage pour prendre celui-ci, qui aurait pu s'écrouler, avec une forte averse...

 

Mais quand on accepte enfin cet amour de soi-même, on se dit, que l'amour des siens peut être assez fort pour nous aider à traverser et à guérir de sa blessure...

 

S'aimer soi-même, c'est aussi pardonner à l'autre. Pardonner à l'autre, c'est surtout pour encore mieux s'aimer soi-même...

 

Ma mère me dit toujours, le bien ne fait jamais de bruit, le mal si...

 

Je pense comme elle, parce que le bien, finit toujours par nous apporter la paix, avec les autres mais surtout avec soi...

 

Mais la paix m'a surtout appris que certains chemins ne sont plus à prendre, et qu'il est toujours préférable pour savoir se protéger, de ne plus emprunter ceux qui risquent de nous blesser à long terme...

 

En fait, il a suffit d'une seule phrase, et je lui doit tout...

 

Pixabay

Image de Patricia Maine Degrave

 

I

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Ma rage

Publié le 19 Juin 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Pays d'exil, qui m'a accueilli,

Terre, aux couleurs Bleu, Blanc, Rouge...

Rouge sang, d'un pays que j'ai fui,

Où tout n'est que haine, qui bouge...

 

Tu m'as ouvert tes bras et tes droits,

Pour que je dorme paisiblement...

Tu m'a offert la paix et un toit,

Pour faire face à mes tourments...

 

Tu m'as aimé, et tu m'as choyé,

Tu m'as offert ton cœur mis à nu...

Mais moi, je n'avais pas oublié,

Qu'avec ma couleur, j'étais perdu...

 

Tu m'as ouvert tes bras, ton âme,

Pourtant, je me suis heurté à toi...

C'est dans les rues que je m'exclame,

Dans la cité, que je vis en roi...

 

Plus facile de crier Raciste,

Et de me cacher sous ma couleur...

Quand je les vois, tous tes fascistes,

J'ai envie de suivre leur rancœur...

 

J'ai envie de condamner ton Bleu,

Pour celui qui obscurcit le mien...

J'ai envie de condamner ton Dieu,

Pour le blanc qu'il revêtit si bien...

 

J'ai envie de peindre en Rouge,

Ton drapeau qui flotte dans les airs...

Quand le soir, au fond de mon bouge,

Je respire mal, je manque d'air...

 

Pays d'exil, qui m' accueilli,

Terre, aux couleurs Bleu, Blanc, Rouge...

Rouge sang, d'un pays que j'ai fui,

Dont j'ai repeint, mon cœur qui bouge...

 

Pour la colère que j'ai en moi,

Je mets le feu aux poudrières...

Alors j'avoue, je me sers de toi,

Et de tes blancs, comme barrière...

 

Je crie Raciste, à bras le corps,

Peut-être pour ma propre honte...

Celle qui a souffert tant de morts,

Pour tous ces blancs, qui s'la racontent...

 

Nous oublions que sur cette terre, la couleur qui dore notre peau, est simplement là, pour faire face à son climat...N'oublions jamais, qu'avant tout, nous sommes tous identique, notre cœur bât au même rythme, nos pleurs et nos rires ont les mêmes résonances...

 

Bouge " Logement obscur, malpropre".

 

Je remercie l'auteur 

lynnalynn0

 

 

 

 

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Soutient à notre corps Policier

Publié le 13 Juin 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

La police, c'est un peu comme les parents, ils sont là pour instaurer des bases et faire autorité en tant que tel, car c'est ainsi.

 

Quand on est parent, le plus difficile, c'est de faire respecter un ordre précis et de se faire respecter en retour. Le problème, c'est que dans toute autorité parentale, on fait soi-même des choses qu'on interdit ou déconseille à ses enfants. Mais nous sommes parents, pas vrai, et qui a dit que tout serai facile ?

 

Dans la tête d'un enfant, qui est en âge de comprendre que cette autorité, qu'on lui instaure, est un peu injuste du fait que ses parents, ont l'air parfois de se contredire ou même ne ne pas appliquer lui-même, ses dires, il va de soi qu'il va chercher à se rebeller...

 

Pour la police, parfois, on a l'impression que c'est pareil...

 

On se dit, qu'ils vont nous mettre une belle amende si on est au téléphone en conduisant. Qu'il en sera de même si on boit ou on consomme des drogues. Qu'on risque une amende pour un excès de vitesse et bien d'autre...

 

On dit, ou on pense tous... Mais eux, quand ils le font, on dit rien...

 

C'est vrai... On a certainement raison de penser cela... Personne ne nous enlève le droit de penser comme on l'entend...

 

Alors, on remet en cause dans ce cas précis, cette dite autorité et on considère que cela devient vite une injustice, d'où ce sentiment croissant d'insatisfaction qui monte...

 

Qui n'a jamais été contrarié par l'éducation de nos parents ou leurs restrictions un peu rigide, parfois...Qui n'a jamais éprouvé l'envie de répondre ?

 

Ce qu'on oublie tous, c'est que ça reste avant tout nos parents, et qu'on leur doit malgré tout une obéissance, même si cela ne nous convient pas... Sinon, comme dans beaucoup de famille, il y aurait vite des débordements, et tout jeune enfant deviendrai certainement capricieux, coléreux et en voudrait toujours plus...

 

Une autorité policière est là pour jouer ce rôle de parent... Alors peut-être que parfois, nous avons ce sentiment d'injustice, et qu'on peut parfois avoir un sentiment de colère... C'est aussi un droit...

Mais l'autorité est là, pour être respectée, qu'on le veuille ou pas. Sinon, là aussi, tout le monde aurait le droit de faire n'importe quoi, et je vous dis pas le bordel...

 

Ce qu'on oublie surtout, c'est que celui qui entre dans la police, n'est pas toujours celui qui met des amendes ou qui est derrière un bureau à faire des paperasses...

Il y a aussi les hommes de terrain. Ceux qui sont dans les rues pour protéger nos vies...Et oui, pour les protéger, pas pour nous fiche des coups de matraque à tout bout de champ.

 

On oublie que ces hommes ou femmes de terrain subissent la frustration ou la colère des gens, tout comme ces enfants, qui gardent en eux la même colère ou frustration envers ce parent...

Il y a toujours une masse d'individus qui ne seront jamais en phase avec une autorité quelle qu'elle soit...

 

Quand un enfant vole, ou fait une bêtise, normalement, le parent le puni... Il va de soi, que ce parent doit expliquer pourquoi l'enfant est puni... Chose que ne fait pas toujours le parent. Celui-ci, s'il pense que sa punition arrive trop tard ou est injuste va forcément ressentir une colère qu'il gardera plus tard à l'âge adulte...

 

Souvent, on pense que la police dépasse des limites, car ce sentiment, vient aussi de loin.. Mais qui se met à la place de ce parent ou de ces officiers de police, qui subissent aussi le mauvais comportement de ces enfants ou adultes...

 

Car il ne faut pas se leurrer, la violence vient aussi de cette enfance, elle peut-être toute aussi bien vécue par cet individu que par ce policier...

Personne ne connaît le parcours de l'autre...mais personne n'essaie jamais de se mettre à la place de cet autre...

Que ce soit, l'enfant, le parent, ou l'officier de police...

Chacun trace sa route, exerce son rôle, mais qui le fait avec droiture et justice..

Qui se met à la place de ce parent, qui a devant lui un enfant difficile ?

Qui se met à la place de cet enfant, qui trouve ce parent difficile ?

Qui se met à la place de cet officier qui trouve ces gens, pas difficile, non....

Des gens excédés, mal compris, mal aimés, violents, agressifs et pour nombre d'entre eux, totalement incontrôlables ?

 

Moi, je tire mon chapeau à toutes ces forces de l'ordre qui de tout temps, essaient de faire au mieux un métier de plus en plus difficile.

Tout le monde a l'air de trouver normal, qu'on puisse cracher, injurier, ou lancer toute sorte de projectile sur la police, mais si ceux-ci rétorquent, vite, on crie à l'injustice, à la violence, au dépassement de leur fonction...

 

Pourquoi ne se met-on pas un peu à la place de cet officier, qui a passé sa journée à réparer des vies, au péril de la sienne... Pourquoi ne pas le remercier de nous mettre une amende pour excès de vitesse, quand cela peut nous empêcher de tuer l'un de nous sur la route...De nous mettre une amende quand on conduit avec le portable quand on sait très bien, qu'il suffit juste d'un faux petit mouvement pour qu'on tue un enfant ou un parent sur cette même route...

Pourquoi ne retient t’ont toujours que le côté négatif de la chose ?...

 

Être policier aujourd'hui, c'est un rôle que je ne voudrais jamais avoir, car être parent à côté, finalement c'est une peu pareil, mais on ne gère qu '1, 2, voire 3 enfants... Pas tous, bien heureusement agressifs ou impulsifs...

Non, eux gèrent des centaines d'individus, dont la plupart sont des voleurs, des dealers, des criminels, ou des monstres...

 

Leur quotidien, ce n'est pas de devoir supporter un parent ou un patron qu'on trouve injuste, c'est de faire régner la loi, dans une structure environnementale ultra-agressive et violente...

 

Alors pour tous ceux, qui veulent casser du flic ou qui pensent que leur manière de faire instaurer cette autorité est injuste ou va trop loin, pourquoi on se demande pas si ce ne sont pas ces individus agressifs qu'il faudrait casser... Juste parce que ça rétablirai aussi, une égalité et que plutôt que de se ranger du côté d'une masse stupide, on pourrait enfin avancer pour que ce si joli monde qu' est le notre devienne rassurant, paisible. Qu'on ait pas peur de se faire casser notre voiture, notre vitrine, de se faire agresser pour une clope, pour un regard de travers, pour de la drogue, se faire violer, insulter, pour notre couleur de peau, notre penchant sexuel. Qu'on puisse enfin vivre en paix, tout simplement....

 

 

 

 

 

 

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Mariée contre mon grès...

Publié le 11 Juin 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

J'étais une sombre partie de moi,

Un simple objet dont on dispose...

Une jeune fille de bonne foi,

Dont son enfance était nécrose...

 

Des croyances et de leurs traditions,

Barbaresques, mêmes immorales...

A mes trois ans...une mutilation,

D'une intime partie totale...

 

C'était normal... je n'ai connu que ça,

Seuls les dires, de ma famille...

J'étais petite, je ne savais pas,

J'étais cette enfant, que l'on torpille...

 

Promise à mes 16 ans, à cet homme,

Dont j'ignorais alors l'existence...

J'ai connu, ce qu'est un hématome,

Ce bleu à l'âme, d'une sentence...

 

Ils ont violé une partie de moi,

Comme on ampute un organe...

Par méconnaissance ou par la foi,

Jeté vers l'homme qui me profane...

 

Tu seras une femme heureuse,

Tu remplieras ton rôle de mère...

Mais sous leurs paroles chaleureuses,

J'étais devenue sa prisonnière...

 

Je suis cette sombre partie de moi,

Mutilée dans ma chair et mon âme...

Devenue cette femme à l'étroit,

Dans sa cage, devenue infâme...

 

Merci à l'auteur de cette image

cocoparisienne / Pixabay

 

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L'autre moitié de ma route...

Publié le 9 Juin 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Il y a ces moments dans la vie,

Où on a envie de se poser...

De se dire que tout est permis,

Pour ces fois où on a pas osé...

 

Toujours essayer de bien faire,

Être forte pour moi et pour eux...

C'était un peu mon bréviaire,

Ma liturgie, celle des Cieux...

 

La moitié de ma vie est passée,

Je l'avais rangée au second rang...

Il m'en reste bien l'autre moitié,

Pour en faire couler un étang...

 

Je n'ai rien à regretter, vraiment,

Sauf, quelques erreurs sur mon parcours...

J'ai fermé la porte, calmement,

Je n'ai pas cherché les grands discours...

 

Il ne sert à rien de ressasser,

Ces peines, tombées en poussière...

J'ai pris la pelle pour balayer,

J'ai même pris la serpillière...

 

J'ai bien tout lavé à grande eau,

Une fois tout sec, j'ai respiré...

J'ai réécris ma vie au pinceau,

Pour m'offrir une vie colorée...

 

Il y a ces moments dans ma vie,

Où j'ai compris qu'il fallait changer...

C'est vrai, peut-être par mes écrits,

Ceux qui m'ont aidée à négocier...

 

Toutes ces courbes et virages,

Ces lignes droites, ou pointillées...

Aujourd'hui, je fais mes bagages,

J'ai une route à traverser...

 

Cette autre moitié de ma vie,

Je me dis qu'elle est enfin pour moi...

J'ai enfin osé lui dire, Oui,

J'y ai toujours cru, avec la foi...

 

 

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C'était hier pas vrai...

Publié le 28 Mai 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

Voilà déjà quatre ans, Papa, comme le temps passe vite...Et pourtant j'ai presque l'impression que c'était hier...

Hier, que tu nous emmenais partout quand nous étions enfants, tes fils et moi... Tu prenais toujours ce temps, malgré le double travail que tu effectuais, la semaine, comme le samedi aussi...

On partait à Arcachon, à Bordeaux, voir la Place de Quinconces, qu'on connaissait par cœur, mais qu'elle est belle cette place, pas vrai ?!!

 

Je peux dire que j'ai eu beaucoup de chance comparé à la vie d'autres enfants. Je ne sais pas ce que c'est d'avoir des parents séparés, absents, ou décédés quand on est jeune...

Je ne sais pas si j'aurais bien tourné ou pas, s'il en avait été autrement... mais ce que je sais, c'est que votre éducation à Maman, comme à toi, a été juste, pleine d'amour, de bonnes intentions, toujours pour nous, malgré la dureté de votre vie...

 

Je pense que si tous les parents vous avaient ressemblé, tout serai certainement meilleur, j'en suis convaincue !! Tes fils et moi, ne sommes ni jaloux, ni envieux, ni égoïstes, ni méchants, la liste serai longue !! Nous nous aimons comme doivent s'aimer des frères et sœurs, pour le meilleur, comme pour le pire... C'est la promesse que se font les Mariés, mais en mieux encore, parce que ce lien de sang est unique et formidable !!! Surtout lorsque nous avons eu la chance d'avoir votre éducation...

 

Tu sais Papa, je pense que j'ai beaucoup changé depuis ton départ, tout simplement parce qu'il manque une personne unique à mon cœur, et qu'elle me manque chaque jour que Dieu fait...

 

J'ai changé tout d'abord, parce qu'après avoir versé longtemps des larmes, j'ai compris que je devais te laisser partir...Pour toi, mais aussi pour moi... Parce qu'on ne doit jamais retenir les êtres qu'on aime et qui nous manquent, ce serai égoïste...On doit apprendre à accepter ces départs, même si cela est difficile...

J'ai changé, parce que j'ai accepté ton départ, peut-être aussi, parce que tu m'y a aidé... On se comprendra, pas vrai !!...

Et puis, j'ai changé surtout, parce que je suis devenue plus forte qu'avant, avec d'autres rêves, d'autres ambitions...

J'ai appris à laisser partir ce qui doit partir et à ouvrir la porte à de nouveaux horizons, d'autres personnes, plus riches émotionnellement parlant... Des gens comme moi, ou plutôt, comme toi Papa, parce que tu étais ce genre d'homme...

 

Un homme merveilleux, sans défaut !! Oui, je dirais ça, et ce n'est pas faux !!! Je crois qu'il existe peu de personnes en ce monde comme toi... Tu étais vrai, entier, joyeux, travailleur, aimant avec nous et même avec Maman malgré son fichu caractère !!!

 

Je crois que c'est ce qui nous a toujours uni, jusqu'à ce fameux jour, où tu t'es retiré... Jusqu'au bout, tu as été courageux, et j'ai passé malgré, ces moments de tristesse et de douleur, surtout les tiennes, les meilleurs moments de ma vie...

Je ne regretterai jamais rien, car là encore, le Bon Dieu a été bon avec nous deux, il nous a permis de traverser ce pont, main dans la main... Pas besoin de parler, juste être là, tous les deux...

 

Je crois que l'Amour devrait toujours ressembler à cela... Être là, se battre dans la vie, mais pas pour de l'argent, des territoires, des croyances, de la drogue, ou tout un tas d'autres choses stupides...On devrait tous apprendre à aimer nos enfants, comme aimer nos parents, respecter l'autre pour mieux se respecter soi-même...

Je crois que si je n'ai aucune haine en moi, c'est grâce à ce mot Amour, si merveilleux, que vous nous avez communiqué, Maman et toi...

Et pourtant ce mot Amour, il est si difficile à conjuguer, dans les familles comme dans le monde...

On le désire tous, et on le fuit aussi parfois, parce qu'on ne l'a pas reçu, ou pas bien, et qu'on ne sait pas comment le conjuguer avec les autres...

 

Je me suis aussi trompée avec sa conjugaison, car tout le monde se trompe tu sais, mais ça ne veut pas dire, qu'on ne peux pas réussir à l'apprendre cette conjugaison...

Je m'y évertue, chaque jour, tu peux me croire Papa, et je continuerai à apprendre toutes les formes de conjugaisons, de tous les verbes qui peuvent nous mener à cette voie de l'Amour !

 

Ça fait 4 ans déjà, mais j'ai encore l'impression que c'était hier...

 

J'essaie de tenir au mieux la promesse que je t'ai faite, je ne crie plus sur Maman... Et là, aussi, j'ai accepté et j'ai appris...

 

Là aussi, il m'a fallu conjuguer cet Amour, une étape avec des absences, des colères... mais je ne lâche rien, tu me connais !!

 

Merci Papa, merci pour qui tu étais, merci pour ce que nous a appris, merci pour ton Amour !!!

 

Te Quiero...

 

 

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Audrey

Publié le 11 Mai 2020 par Lourenço Pereira Rosa Maria

 

 

Tu étais cette petite blonde,

Aux longs cheveux dorés comme le blé.

Une paire de lunettes ronde,

Posée délicatement sur ton nez...

 

Ça te donnais un air angélique,

Un visage et un hâle si doux...

Ta gentillesse si atypique,

Masquait un grand besoin d'amour, dessous...

 

On te mettait toujours au second plan ,

Peut-être de part ta discrétion...

Ta grand-mère posée au premier rang,

Revenait toujours dans la discussion...

 

Elle en était devenue ton ombre,

Son passé... celui de ton devenir...

Dans la bouche de tous ces surnombres,

Te prédisant le même avenir...

 

Tu gardais en toi la fragilité,

De tous ces mots... devenus si blessants...

Les hommes comme un mal, ont piqué,

Ce petit cœur, qui se faisait mourant...

 

Tu pensais peut-être les mériter,

Ces violences, comme un châtiment...

Toi tu voulais seulement les aimer,

Et en retour, l'être tout simplement...

 

Tu es cette belle fille blonde,

Cette guerrière au poing levé...

Un rayon de soleil dans ce monde,

Qui aux beaux jours s'est enfin relevée...

 

Tu as mis à terre ces préjugés,

Ces coups, ces cris, et tous ces silences...

Plus personne n'aura à te juger,

Ou à t'infliger tant de souffrances...

 

C'est vrai, tu n'es pas mon lien de sang,

Je pense que ce n'est pas utile...

Ce qui nous unit est bien plus puissant,

C'est un bel amour indélébile...

 

Pour moi, tu étais toute tendresse,

Un petit bouton d'or juste éclot...

Et c'est pour toi, ma belle princesse,

Que j'avais envie d'écrire ces mots...

 

Parce que j'admire cette fille,

Chrysalide, devenue papillon...

S'envolant, cherchant enfin son île,

Pour y déposer sa belle maison...

 

Je t'y souhaite, l'amour mérité,

Et plus que tout, un vrai prince charmant...

Tu étais et restera mon Audrey,

Et à jamais, le plus beau des diamants...

 

 

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