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Le temps soigne peu à peu nos fêlures

Il est le pansement de nos blessures

Il est notre ciel sans nuage

Lorsque s’éloigne enfin l’orage.

Le temps nous guide sur le chemin de la patience

Sur une nouvelle voie, dans un autre sens

Il nous aide dans nos réflexions

A prendre les meilleures décisions.

Le temps est notre meilleur ami

C’est avec lui que l’on s’épanouie

On cherche pourtant à le fuir

A ne pas laisser ses rides, nous trahir.

Ce temps si précieux

Fait souvent des envieux

Des enfants qui veulent grandir trop vite

Des adultes qui cherchent à prendre la fuite.

Mais ce temps

Pour chacun différent

Est le tracé qui nous unie à la vie

Un tracé fragile, qui nous l’enlève aussi.

Le temps, est le décompte qui nous est accordé

Pour que nous apprenions à l’aimer

A ne pas le gaspiller inutilement

Mais profiter de chaque instant présent.

Nous nous sommes connues toute petite

Identiques comme des sœurs

Notre amitié, sans aucune limite

L’authenticité, dans nos cœurs.

Années après années

Ce lien puissant perdure

Nous ne nous sommes jamais quitté

Une amitié, sans aucune éraflure.

Malgré des épreuves difficiles

Des obstacles, des doutes

Notre écoute au bout du fil

Pour jeter nos craintes au fond d’une soute.

Je t’ai choisie pour ta noblesse de cœur

Pour ta gentillesse et ta générosité

Pour moi, les plus grandes valeurs

Sur cette vie faite d’adversités.

Je serais toujours présente pour toi

Comme un ange bien veillant

Tu pourras toujours compter sur moi

Toi mon amie,  que j’aime tant.

Quand tu repenses au temps qui s’écoule

A certaines de tes envies qui s’écroulent

Tu te demande pourquoi tu en es arrivé

Certains jours à te détester.

L’image que tu vois derrière ce miroir

C’est la mise à mort de tes espoirs

Ton cœur et ton corps sont en émoi

Mais si seulement, tu avais cru en toi.

Tu as baissé les bras comme une évidence

Tu t’es caché derrière les apparences

Derrière ce manque de volonté

Qui t’ont menée à te laisser aller.

Manque de soutien ou manque d’amour

Tu les as engloutis sous un masque d’humour

Tu t’es convaincue de n’être personne

Et dans ton cœur, la tristesse raisonne.

Tu te cache derrière ces kilos en trop

Tu repasses ta vie comme une diapo

Un film qui n’a aucune fin

Où la nourriture est ton seul soutien.

En faisant cela, c’est toi-même qui te punie

C’est ton corps tout entier que tu meurtris

Tu crois que perdre du poids n’est pas à ta portée

Car c’est le regard des autres qui te font douter.

Regarde-toi, face à toi-même

Dis-toi que tu en vaux la peine

Regarde la personne que tu es au fond du cœur

Et fait de ta volonté, ton âme sœur.

Il est parfois difficile de refuser

Quand on te tend une cigarette

Si tu n’oses pas essayer

On te colle aussitôt une étiquette.

Tu passes souvent pour un ringard

Si tu ne bois pas d’alcool

Un verre ou deux, tu serais pénard

Avec un peu plus, tu verras, on décolle!

Tiens, voici un joint, essaie

Ca ne te fera pas de mal

Allez s’il te plait...

Tu vas voir comme c’est génial !

Et après… tu y as pensé ?

Envie de gerber, mal à la tête

L’esprit brouillé

C’est vraiment trop bête.

Je n’arrive plus à m’en passer

Il est trop tard pour que j’arrête.

Il me faut ma dose pour avancer

Demain, il faut que j’en rachète.

Et si tu disais, non

Rien qu’une fois

Tu passerais surement pour un con

Ou je-ne-sais-quoi.

Mais tu franchirais une limite

Celle d’assumer ton propre choix

Toi, celui que l’on discrédite

Car dire… NON… peut être aussi…TON DROIT.

J’ai souvent fait confiance

Peut-être un peu trop

Je n’ai pas vu ton insuffisance

Et son alter égo.

Pour faire la fête

Tu as toujours été présent

Tu n’avais qu’une idée en tête

T’amuser, bien évidement.

Ne jamais aborder de sujet grave

La vie est trop courte pour cela

Sur ces mots, tu y mettais une entrave

Faire la fête, c’est pour ça qu’on était là.

Quand j’ai eu besoin de toi

J’ai ressentie les mêmes indifférences

J’ai perdue en notre amitié, toute la foi

Et j’y ai mis peu à peu, des distances.

Trouver des amis pour s’amuser

Il y en a à tous les coins de rue

Trouver les bons pour nous écouter

De toi, j’en ai été déçue.

Je suis toujours la même personne

Mais avec un peu plus de maturité

De ma vie, lentement je détrône

Ceux que j’ai pris pour amis, avec naïveté.

Je garde intact mes idéaux

Ceux qui m’ont permis d’être fidèle à moi même

Ceux qui ne m’ont jamais fait défaut

Malgré surement, bien des blasphèmes.

Trop petit pour pouvoir parler

Pour te dire, ne me laisse pas seul ici

Pour te dire que je suis en danger

Mais tu as refermé cette portière, sans-souci.

Sous un soleil de plomb, je suis resté enfermé

Aucune vitre ouverte, pour pouvoir respirer

Assis dans cette voiture, sans pouvoir me détacher

J’ai attendu patiemment, que tu reviennes me chercher.

Il faisait si chaud, pas un souffle d’air frais

J’ai eu si peur que tu m’abandonnes

J’ai pensé que jamais tu ne reviendrais

Et dans cette prison, ce sont mes pleurs qui résonnent.

Le temps défile, pour moi, une éternité

Maman, quand reviendras-tu ?

M’as-tu simplement oublié

Ou bien as-tu disparu ?

Jamais, je ne le saurais

Je suffoque, je ne respire presque plus

Tout doucement, je disparais

Si au moins tu étais revenue.

Pour une seconde de trop

C’est une petite lumière qui s’éteint

Pour m’avoir laissé seul dans cette auto

C’est la mort... qui me délivre enfin.

Pour plaire la plupart du temps

Nous sommes prêts à être différents

La société nous enroule dans son système

Se propage et devient notre érythème.

Lorsqu’on gratte à la surface

On découvre tout un tas de rapaces

Des gens capables du meilleur, comme du pire

Et ceux qui nous approchent comme des vampires.

Pour faire partie de ce monde

C’est notre âme que l’on dévergonde

On se fond à tout ce superficiel

Et on se conjugue au pluriel.

On se crée tout un tas de personnalités

Pour pouvoir se noyer dans la médiocrité

Et on oublie d’être tout simplement

La personne que l’on est vraiment.

Rester soi-même, ne pas perdre son identité

Même si pour cela, on est souvent jugé

Mais savoir avant tout ne rien jalouser

Rester simple, vrai, authentique, quitte à être rejeté.

Ne pas se mettre tous dans le même moule

Ne pas ressembler à un autre, à ces foules

A ces personnes qui ne jugent que par l’argent

Et qui au fond, sont si vides en dedans.

Il y a des fois ou l’on doute de nous

Parce que la vie nous a bousculés

On est tombé amoureux fous

Et un jour, tout a basculé.

On s’est retrouvé seul avec une seule crainte

La peur d’avoir fait des erreurs

De devenir pour les autres une complainte

Et d’affronter tous les soirs ses pleurs.

Alors on se remet en question

On se demande, pourquoi

Si cet amour n’était que trahison

Où si le problème venait de soi.

La peur de la solitude

Le doute de ne plus plaire

Crée peu à peu une inquiétude

On refait de sa vie, son inventaire.

Lorsqu’on retrouve un autre sourire

On a tellement peur, on recule doucement

On ne veut pas encore souffrir

Tomber encore amoureux, aveuglément.

Mais l’amour n’est pas comme un livre que l’on ouvre

Chaque ligne, chaque phrase, chaque chapitre

Nous invite à suivre un chemin que l’on découvre

Mais dans lequel on doit laisser place au libre arbitre.

Et ce libre arbitre, c’est la couleur des sentiments

Savoir laisser une nouvelle chance

A un autre cœur, à ses nouveaux rebondissements

Et reprendre peu à peu, toute sa confiance.

Il y a des mots pour exprimer

Ce que l’on ressent pour l’être aimé

Des mots doux qu’on aimerait murmurer

Au creux de son cœur, comme un souhait.

Il y a des mots pour se confier

Pour partager quelques secrets

Des mots de craintes, des peurs inavouées

Que l’on cherche souvent à étouffer.

Il y a des maux, que l’on ressent

Comme un coup de poing en dedans

Des mots qui blessent, qui nous laissent impuissants

Que l’on voudrait oublier, tout simplement.

Des maux, que des mots ont déclenchés

Qui ont dépassé certaines pensées

Des mots que jamais on ne devrait prononcer

Car les maux qui suivent, sont comme des nausées.

Il y a ces mots, sans excuses

Comme un poison, que l’on perfuse

Dans notre corps, ils se diffusent

On se bat, on lutte, on les refuse.

Il y a des mots qui blessent à tout jamais

On attend de l’autre des excuses, des regrets

On pleure tout bas pour ne pas craquer

Pour ne pas que ces maux viennent nous emporter.

Les meilleurs mots sont ceux qui servent à aimer

Ceux que tous les gens devraient partager

Des mots d’amour ou d’amitié

Qui guérissent tous les maux, avec un seul mot… RESPECT.

Lorsque chaque personne naît sur cette terre

Pourquoi y a-t-il des différences

Que renferment tous ces mystères

Qui mènent souvent à l’intolérance.

A chaque bout, de chaque continent

Pourquoi autant de langues différentes

S’il pouvait en être autrement

Aurions-nous tous la même entente ?

Dis papa, pourquoi ?

Que cache ce sentiment qui mène à la haine

Pourquoi blanc ou noir, opposent deux êtres ?

De quel droit met-on des chaines

Sur des hommes innocents, pour les soumettre ?

A quel jeu sadique s’amuse l’homme

Pourquoi créer des armes?

A quoi sert de porter un uniforme

Pour provoquer, autant de larmes ?

Dis papa, pourquoi ?

Pourquoi l’être humain est-il ainsi

Lui qui est doté d’une grande intelligence

Pourquoi renferme-t-il autant de mépris

Et se sert-il d’une corde, comme potence?

Pourquoi ne s’en sert-il pas

Pour pendre ses idées préconçues

Il ferait certainement moins de dégâts

S’il ne faisait pas de sa haine, son arme absolue.

Dis papa, pourquoi ?