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J’ai eu peur de partir

M’éloigner de ceux que j’aime

Ne pas m’entendre dire

Qu’ailleurs je m’essaime.

En fermant la porte derrière moi

J’ai un peu culpabilisé

Que ma douce petite voix

Me le fasse regretter.

J’ai donné bien plus que ma présence

J’ai donné mon amour

Je n’ai pas fait ça, par complaisance

Je n’ai rien exigé en retour.

Mais le corps fatigué et lourd

J’ai voulu me protéger

Pour ne pas qu’un beau jour

J'ai à le regretter.

J’ai eu peur de partir

Mais j’ai eu raison de le faire

Il allait de mon avenir

De recharger mes artères.

Aujourd’hui c’est avec conviction

Que je renais, que je revis

J’ai pris de bonnes résolutions

Ne pas oublier qui je suis.

Une sœur, une femme, une mère

Qui sera toujours présente pour les siens

Qui a su souvent revenir en arrière

Pour mieux poursuivre son chemin.

Je n’ai plus peur de partir

Car j’ai repris mon sourire et ma joie de vivre

Et si demain tout devait finir

Alors j’aurais bien aimé poursuivre...

Sur le trajet de nos vies

Se croisent de multiples routes

Elles nous mènent à l’infini

La suivre… Coûte que coûte ?

Vers quelle voie, vers quelle issue ?

Pour quelle raison ?

Qu’y a-t-il au bout de cette rue ?

Des joies, ou des désillusions ?

Pour le savoir, il faut avancer

Laisser une place à nos curiosités

Quitte quelquefois à trébucher

A rire, pleurer ou s’extasier.

Cette route mène souvent à un rond-point

C’est là que les chemins se poursuivent

Il faut les contourner avec soin

Pour ne pas tourner à la dérive.

Avancer droit devant

Faire de ses chutes son allié

Tenir bon en souriant

Et poursuivre son trajet.

Car sur ce long parcours

Il y aura toujours une main tendue

Tant qu’il y aura des carrefours

Il y aura toujours une issue.

Un ami, un parent, un frère

Qui te tiendra la main

Ce sera ta pancarte, ton repère

Ta ligne pour aller plus loin.

La route de notre vie

N’a que le sens que l’on veut bien lui donner

Il n’y a pas de sens interdit

Il n’y a que l’envie de vouloir continuer...

Tu es entré ma vie

Comme une brise légère

Tu as été ma bulle de survie

Quand j’ai perdue tous mes repères.

Toi mon double, mon âme sœur

Celui qui m’écoute et me comprend

Une belle et douceur chaleur

Depuis toi, tout est différent.

Peut-être une nouvelle histoire

Laissons le temps en décider

Tu es mon reflet dans le miroir

Celui qui a su soigner mon cœur blessé.

Tu es celui dont je rêve en secret

Tu es mon ami, mon confident

J’ai mis des parenthèses à mes regrets

Et des couleurs, à mes sentiments.

Tu dis m’aimer d’un sentiment pur

De ma présence, tu ne peux te passer

Mais moi…je suis arrivée au pied du mur

Et de tes belles paroles, je me suis mise à douter.

De ces dernières années que nous vivons ensemble

Mes idéaux lentement se sont envolés

De ta jalousie, mon cœur épuisé s’accable

Et de notre amour, tu as tout effrité.

De quoi as-tu peur

De quoi doutes-tu

De moi-même ou de tes erreurs ?

Aujourd’hui, je ne sais plus.

Tu t’immisces comme un intrus

De ma vie, tu en as fait une prison

Entre ces quatre murs comme une détenue

Tu as anéanti toutes mes illusions.

Par amour, tu te cache derrière ce geôlier

Qui me muraille et lentement m’étouffe

Et d’une corde, tu en as fait un collier

Pour m’enfoncer au fond d’un gouffre.

Mais de mes larmes, j’en ai tiré toute ma force

Je suis plus forte que tu ne crois

Je ne suis pas cet arbre sans écorce

Dans mes racines, je puise toute ma foi.

En tant et en heure, je me rebellerai

Quand tu croiras tout bas, que tu as gagné

Silencieusement, je me révolterai

Et de ta grise prison, je reprendrai ma liberté.

A l’encre de mes mots

Coulent des lettres à flots

Sur un parchemin chiffonné

Dans un petit coffre oublié.

A l’encre de mes larmes

J’essuie au passage quelques drames

Des amis qui m’entourent

Et me donnent tant d’amour.

A l’encre de mes rires

Je les voir s’épanouir

Reprendre goût à la vie

D’une graine d’amour qui refleurit.

A l’encre de leur cœur

S’enfuit peu à peu la douleur

Sur ces fines ramifications

D’un rouge, où nait la passion.

A l’encre d’ un je t’aime

Sur un destin qui t’entraine

Sur de nouveaux amours

Qui sur toi... renaissent à ce jour!

Ce matin, un ange est passé

Il est venu me murmurer

Un doux secret à mes oreilles

Et me dire que sur moi, il veille.

C’est ma lumière au bout du tunnel

Ma voie, mon chemin virtuel

Celui vers qui je m’adresse

Lorsque mon moral s’abaisse.

Il me suit partout

Je lui confesse tout

Il ne me juge pas

Il n’est pas là pour ça.

Il ne m’a jamais trahie

Il veille sur ma famille et mes amis

Cet ange gardien est ma quête du graal

Celui qui veille à ce que je n’ai jamais mal.

Je m’adresse souvent à lui

A toute heure du jour ou de la nuit

Pour lui demander de l’aide, du réconfort

Et qu’à chaque combat, il me vienne en renfort.

Son nom, est celui qu’on voudra bien lui donner

Pour moi, c’est celui qui peut tout pardonner

C’est un dieu qui reste dans l’ombre

Mais qui est ma lueur dans la pénombre.

Dans un monde de plus en plus stressé

On fuit souvent la réalité

On perd peu à peu certaines valeurs

Celles qui viennent du fond du cœur.

On se retire de tous sentiments

On vit pour soi, égoïstement

Plus de compte à rendre

De prétexte à défendre.

Pour vivre mieux, restons caché

Surtout, ne pas être dérangé

Ne pas ouvrir la porte

Ne pas prêter main forte.

Ne pas s’intéresser à son entourage

Vivre comme une momie dans son sarcophage

On s’enroule de bandes épaisses

Pour ne pas voir tous ceux qu’on blesse.

Dans ce monde peu à peu nécrosé

On se sent de plus en plus délaissé

On se raccroche à ceux qui sont présent

A ceux qui nous aiment sincèrement.

Car c’est une dure réalité

Cette vie et cette médiocrité

On met devant soi des parois

Et peu à peu, on vit chacun pour soi.

Trahie au plus profond de moi

Par le premier homme de ma vie

Par un père qui est parti

Et m’a laissé autant de pourquoi ?

Je n’ai pas su le retenir

Lui dire, ne me laisse pas...

Dans mon cœur d’enfant, il y a eu tant de dégâts

Et de mes doutes, j’en ai fait mon avenir.

J’ai reproduis sur toi, ces craintes

Toi, l’homme qui m’a aimé

Qui a cédé à toutes mes volontés

Et subi toutes mes complaintes.

Peut-être ai-je eu peur que tu me quitte

Que tu ne m’aime pas, toi non plus

Comme ce père qui a un jour disparu

Et que tu prennes à ton tour la fuite.

J’ai mis en doute tes sentiments

Moi, qui ai vécu sans amour

Et sur toi, j’ai reproduis à mon tour

Ces erreurs, ces blessures et ce néant.

Nos chemins ont fini par s’éloigner

A trop garder de rancœur au fond de soi

On finit par perdre ce en quoi on croit

Et on reproduit  les erreurs par absurdité.

Tu m’as aimé, je n’en doute pas

Même si je souffre de ta trahison

J’ai voulu te conserver dans ma jolie prison

Pour un père absent au fond, que tu n’étais pas.

Toc, toc

Fait cette voix dans ta tête

Cette musique amère, qui t’entête

Qui te rappelle que ta vie a basculé

Pour un homme qui t’as trompé.

Toc, toc

Ce petit cri de douleur

Cette petite brèche au fond du cœur

Qui te rappelle certaines blessures

Qui te piquent comme des brulures.

Toc, Toc

Comme ce temps qui s’écoule

Comme ta vie qui s’éboule

Tu as perdue certains repères

Et tu penses que tu es seule sur terre.

Toc, toc

Cette pendule qui ne s’arrête jamais

Ces voix derrière lesquelles tu disparais

Qui t’enlisent au fond, entrainée par des sirènes

Qui te murmurent, que tu n’en vaux pas la peine.

De disparaître derrière cette haine

De cautionner ces voix qui t’enchainent

De couler sous des sentiments de colère

Que tu fais payer d’un poison amer.

Toc, toc

Devrait faire, cette petite voix

Qui te porte vers d’autres choix

Celle d’avancer et de croire en toi

Et de ne pas faire de ta haine… ta croix.