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Si j’étais un crayon

Je dessinerai un monde sans haine

Où la violence ne se cache pas derrière une religion

Où l’amour est la seule arme que l’on dégaine.

Si j’étais une gomme

J’effacerai l’encre du malheur

La cruauté de certains hommes

Qui tuent sans aucune pudeur.

Si j’étais une encre indélébile

J'imprimerai le signe de la paix

Sur tous les cœurs comme une torpille

J’exploserai aux couleurs du verbe « Aimer ».

Si j’étais un journal

Je serais celui de la liberté

Un messager au mille-feuille

D’une humanité aux saveurs de la diversité.

Si j’étais une religion

Je ne tuerai jamais mon prochain

Je ne serais pas une arme de destruction

Car mes textes, ne seront pas le sang de vos mains

Aujourd’hui est un jour de deuil

Le peuple saigne dans sa chair

La France a perdu tout orgueil

Des ses larmes, elle en est le dépositaire.

Elle a été la cible de fanatiques

Au nom d’un prophète ils ont revendiqué

D’actes barbares, non démocratiques

Pour une liberté de paroles, ils ont tout flingué.

Ils ont tué les valeurs d’une France ouverte

La libre expression qui libère le monde

Des innocents massacrés au nom d’un prophète

Font de ces terroristes des êtres immondes.

Il n’y a pas de mots pour dénoncer de tels actes

La barbarie est un acte purement cruel

C’est sous un faux Dieu, qu’existent de tels pactes

Dieu n’a jamais été le prophète, d’actes criminels.

Aujourd’hui, le monde pleure une sincère souffrance

Leurs cris et leurs soutiens, vont à toutes les familles

Aujourd’hui, il n’y a plus de différences

C’est tout une liberté de penser, que l’on fusille.

Je fais à mon tour, une minute de silence

Pour le deuil de ces êtres innocents

Qui ont revendiqué la libre expression, sans aucune violence

Et qui pour cela ont payé, sous un faux texte du coran.

Au paradis des délivrances

On t’a remis un billet très spécial

Un aller, pour d’éternelles vacances

Vers une galaxie intersidérale.

Le ciel est venu nous envelopper

De son épais manteau de larmes

Ce n’était pas la pluie des regrets

Mais un couffin, pour la plus belles des âmes.

Le berceau de tous ceux qui t’ont aimé

Ceux qui voulaient faire un bout de chemin

Pour que tu voles sans aucuns regrets

Vers de meilleurs lendemains.

Tu peux être fière de ton frère et ta sœur

Aujourd’hui, ils ont fait preuve de courage

Ils te garderont à tout jamais dans leur cœur

Ils t’ont rendu un magnifique hommage.

Tu es partie en dormant vers de nouveaux horizons

Mais les yeux bien ouverts, tu as aimé les tiens

Tu leur as permis de t’aimer avec la plus belle des passions

Tu as été pour tous, leur plus grand soutien.

Pars, petite étoile

Va rejoindre les cieux

Tu peux mettre la grande voile

Il est tant de nous dire, Adieux.

Mais n’oublies pas de temps en temps

De nous faire un petit clin d’œil

Pour regarder les étoiles un moment

Et te le rendre à notre tour… le temps d’un recueil.

Sur la prairie de ton cœur

Ont poussé quelques pissenlits

Des souvenirs de douleurs

De parents que la vie a détruit.

Tu as gardé une mauvaise image

Dont tu en as fait toi-même ta projection

Une image qui a laissé des ravages

Et qui a mis ton cœur en ébullition.

Sur la prairie de ton cœur

Tu as fait de belles rencontres

Tu as trouvé tes âmes sœur

Du moins, ce devait être de beaux contes.

Des histoires d’amour

Ont reverdi peu à peu, ce cœur meurtris

De jolies fleurs avaient vu le jour

Jusqu’à ce que tu leur ai mentis.

Elles ont lentement perdu de leur éclat

Leurs pétales, doucement se sont fanées

Tu as fait dans leur cœur, bien des dégâts

Tu as oublié le sens du mot « Aimer ».

Pour d’autres fleurs bien plus parfumées

Tu as oublié celles qui étaient naturelles

Sous leurs fausses couleurs, tu t’es laissé envouter

Et tu as conjugué le verbe « Aimer », au pluriel.

Peu à peu les fleurs que tu avais cueillies

Ont décidé de ne plus briller pour toi

Trop de mensonges les ont ternies

Elles ont perdu en toi, toute leur foi.

Sur le désert de ton cœur

Se trouve encore une fleur unique

Aux pétales de milles couleurs

Et au cœur sensible et magnifique.

Sauras-tu l’admirer à sa juste valeur ?

Tiendras-tu les promesses que tu lui as murmuré ?

Ne reproduis pas les mêmes erreurs

Celles que tu as faites par le passé.

Gardes cette belle fleur et veille bien sur elle

Respecte son éclat avant qu’il ne se ternisse

Les fleurs des champs, sont maintes fois plus belles

Et leur doux parfum, sont un pur délice.

Les anges sont descendus du ciel

Et se sont penchées vers toi

Ils t’ont réchauffé sous leurs ailes

Pour que tu ne prennes pas froid.

Tu as traversée les nuages

Comme tu as traversée cette vie

Tu as laissée sur ton passage

La trace d’une petite fille meurtrie.

Une enfant isolée dans son univers

Silencieuse, le regard perdu

La vie t’a marquée de ses travers

Et la maladie sur toi, s’est abattue.

Tu as eu des parents formidables

Comme il en existe peu sur terre

Tu étais assise près de nous à nos tables

Et ta présence réchauffait notre air.

Je suis heureuse d’avoir croisé ton chemin

Car j’ai partagé un peu de tes souffrances

Enfant, j’ai vécu les mêmes chagrins

Ils ont fait partie de mon adolescence.

Je garderais de toi, le souvenirs de ta main

Lorsque tu t’apaisais avec la chaleur des miennes

Lorsque ton regard se posait enfin

Et que tu devenais plus sereine.

Je sais que tu seras bien là-haut

Tu seras l’enfant que tu n’as pas pu être sur terre

Tu pourras courir, sauter, si loin et si haut

Que tes pas retentiront,comme un bruit de tonnerre.

Merci chère Eléonore d’avoir existé

Car tu étais une enfant unique

Au paradis des Anges, tu seras en sécurité

Tu verras, c’est un univers doux et magique.

Il a fallu d’un petit rien

Pour que les vieilles blessures remontent

J’ai subi un trauma crânien

Où chaque neurone disjoncte.

Pas un accident physique

Bien plus que cela

J’ai mis mon cœur sous antibiotique

A cause d’un geste, d’un faux pas.

J’aurais tant aimé faire le vide

Oublier certaines étapes de mon enfance

Brûler mes souvenirs à l’acide

Ceux qui m’immergent dans la souffrance.

J’ai beau marcher, j’ai beau nager

Je n’arrive plus à avancer

Désormais je nage la brasse coulée

Et je m’enfonce telle une naufragée.

J’aimerais mettre mes sentiments en machine

Pour pouvoir trier, formater ou effacer

Etre ce virus qui contamine

Pour véroler tous ces maudits fichiers.

Appuyer sur un bouton

Comme on ferme une porte

Ne plus garder la compression

Comme cette main sur mon aorte.

Je voudrais griller mes circuits électroniques

Les faire fondre comme du cuivre que l’on chauffe

Ou stopper mes souvenirs argentiques

Et appuyer enfin, sur le bouton…OFF

Il y a des maux que des mots enclenchent

Sur nos états d’âme

Ils déferlent sur nous comme des avalanches

Et nous fichent des vagues à l’âme.

On ne les écoute jamais assez

On fait comme s’ils n’existaient pas

On se dit tout bas…Ca va passer

Mais demain, ils seront encore là.

Ils prennent une part de nous même

S’accaparent jusqu’à notre volonté

Ils nous étouffent comme un œdème

Nous ôte l’envie même de respirer.

Ils sont le reflet du mal le plus profond

La part d’ombre qui se cache en nous

La haine, la colère qui remontent des bas-fonds

N’est pas assez forte, pour nous sortir de ces remous.

Alors on la laisse doucement nous approcher

On baisse les armes et on se rend

« La dépression » est en train de gagner

Et nous a prise à nos dépens.

Insidieuse et sournoise, elle sourit

Et se moque doucement derrière notre dos

Le trophée qu’elle emporte sur notre vie

Nous laisse à présent quelques agios.

C’est le prix à payer quand on s’avoue vaincu

Lorsqu’on laisse « la dépression » nous envahir

Alors on s’efface sous sa plus-value

La banque de notre cœur, n’a plus rien à offrir.

Tu te moques parfois

De ceux qui sont différents

Tu fais preuve de mauvaise foi

Avec un air arrogant.

Tu critiques bien trop souvent

D’une langue fourchue

Tu te comportes comme un adjudant

Tu accables d’un ton absolu.

Tu voudrais faire le monde à ton image

Qu’il ne tourne que dans ton sens

Ceux que tu méprises n’ont qu’à plier bagage

Pas de place pour l’indulgence.

Tu ne supportes pas la misère

Tu détestes la défaite

Tu les observe d’un regard austère

Tu te trouves tellement parfaite.

Tu ressembles à une âme vide

Même si tu affiches un air enjoué

Tes moqueries laissent un gout acide

Comme un mauvais vin qui aurait tourné.

Tu ne te remets pas en question

Car au fond personne ne te contrarie

Ceux qui voudraient, paieraient une belle addition

Alors ils se cachent derrière une parodie.

Ils préfèrent jouer à ton propre jeu

Dont tu penses être la reine de pique

Mais moi je te ferais des aveux

A trop jouer, qui s’y frotte…s’y pique.

Un an après une triste nouvelle

Je t’envoie une petite lettre, Père Noël

Merci d’avoir bien voulu écouter

Le vœu que j’ai fait l’an dernier.

Cette année je le renouvelle

Ce soir là je serais ponctuelle

Je déposerais au pied du sapin

Une lettre sans chagrin.

Une lettre ouverte sous la plus belle des guirlandes

Imbibée d’une tendre note de lavande

Je ne t’ai pas commandé de cadeaux

Mais plutôt un souhait, qui allégera ton traîneau.

Je ne désire pas grand-chose, Père Noël

Je préfèrerais plutôt recevoir de bonnes nouvelles

Un petit message dans une petite boîte

Que mes mains puissent ouvrir, sans être moites.

Comme mes yeux qui en ont assez d’avoir pleuré

Comme mon cœur qui voudrait bien être rassuré

Quand tu l’emmèneras avec toi, prends bien soin de ne pas l’abîmer

Cette lettre représente toutes mes prières à exausser.

Celles de garder près de moi

Mon petit frère et mon Papa

Pour que nous puissions longtemps encore

Partager nos rires, nos joies, d’un amour que l’on colore.

Aux douces couleurs d’une Aurore Boréale

Aux belles couleurs d’une guérison totale

A l’annonce d’une fin de maladie

D’un cancer, qui se serait évanoui.

Merci Cher Père Noël, de m'avoir si gentiment écouté

Ce noël sera surement mieux que l’an dernier

Car autour du sapin nous serons tous réunis

Et notre plus beau cadeau sera notre foi, sans aucun faux pli.

Pourquoi choisit-on un sport ?

Pourquoi aimes t’on ce sport ?

On le choisit avant tout par plaisir

Pour avoir un but et s’épanouir.

On peut en aimer plusieurs

Les choisir pour leurs valeurs

Celles qui nous mènent au-delà de nos capacités

Qui nous donnent l’adrénaline pour nous surpasser.

Mais que se cache-t-il derrière le sport ?

Pourquoi fournir autant d’efforts ?

C’est avant tout pour aller au-delà de ses limites

Mais chercher aussi quelquefoi, une fuite.

Une issue pour se cacher

Pour fuir la menace d’un danger

Pour perdre des kilos

Ne pas se faire traiter de gros.

Pour être en bonne santé

Faire partie d’une norme de la société

Se donner bonne conscience

Se cacher derrière des apparences.

Alors on oublie le mot « désir »

Le bien-être, le mot « plaisir »

On confond le mot « gagne »

On le remplace par le mot « hargne ».

La victoire avant tout

Le mot « défaite » doit être tabou

Le sport n’est pas un combat

Cela va bien au-delà...